CSDHI – Les mollahs en Iran ont attendu que passe la journée internationale des droits humains, pour étaler tout le mépris qu’ils ont des droits de l’homme et exécuter dix prisonniers en même temps.
Ce crime sans nom s’est déroulé à la prison de Gohardacht en banlieue de Téhéran et connue sous le nom de « l’abattoir » tant on y exécute.
On dénombre ainsi 13 exécutions au 11 décembre pour ce dernier mois de l’année. Pas un mouvement de lèvres, pas un chuchotement indigné dans les démocraties occidentales, n’a condamné cette hécatombe. Les Iraniens disent couramment que les droits humains dans leur pays sont sacrifiés sur l’autel de la diplomatie et du commerce occidental.
Il est temps de faire preuve d’éthique et de réclamer une clause « fin des exécutions » en bas des contrats et dans toute relations diplomatique. Les mollahs ne comprenant que le langage de la force, les sanctions économiques seront bien accueillies par une population grevée de misère et endeuillée par autant de pendaisons.