CSDHI – Par Heshmat Alavi – Deux mois se sont écoulés depuis l’élection présidentielle de mai en Iran qui a permis à Hassan Rohani de briguer un second mandat.
Le camp d’apaisement pro-iranien en Occident est allé au bout des choses pour accroître les espoirs sur le canular des réformes majeures de Rouhani.
Ces voix ont décrit le Rouhani comme un « réformiste » et ont complètement négligé les plus de 3 000 exécutions perpétrées lors de son premier mandat en tant que président. Des rapports des quatre coins du pays s’avèrent très inquiétants, signalant que de plus en plus de moments difficiles sont à venir en référence aux violations des droits de l’homme.
Ainsi que la collaboratrice de Forbes, Ellen R. Wald, l’a déclaré : « Le 16 juillet, des nouvelles ont été publiées selon lesquelles un étudiant américain diplômé de l’Université de Princeton nommé Xiyue Wang avait été condamné à 10 ans dans une prison iranienne pour « espionnage ».
C’est l’Iran qui recourt, à nouveau, à de vieilles tactiques pour prendre des Occidentaux en otage, principalement des binationaux, afin de les utiliser comme des monnaies d’échange pour faire avancer leurs objectifs et leurs politiques dans les négociations avec leurs interlocuteurs.
Une autre pratique que le régime à Téhéran continuera à adopter est d’expédier un grand nombre de personnes à la potence. L’opposition iranienne du Conseil National de la Résistance Iranienne a récemment publié un rapport indiquant que 57 individus ont été exécutés en Iran au cours des seuls premiers jours du mois de juillet.
Des rapports provenant d’Iran indiquent également que près de 120 prisonniers détenus dans une prison à l’ouest de Téhéran sont sur le point d’être exécutés. Ces pendaisons sont prévues pour les prochaines semaines, déclarent leurs familles, citant les autorités, et les condamnations d’au moins 13 personnes seront mises en œuvre prochainement.
Ces rapports alarmants ne sont tombés qu’après une récente visite organisée par les mollahs, pour des dizaines d’ambassadeurs étrangers, de la célèbre prison d’Evine, située sur les collines du nord de Téhéran.
Mais, bien sûr, aucune organisation de défense des droits de l’homme et expert pénitentiaire international n’ont été invités, seules des zones sélectionnées de la prison ont été montrées et seules des photos triées sur le volet ont été fournies aux médias pour dépeindre un environnement très pacifique et s’opposer à toute revendication des droits de l’homme.
Source : Les droits de l’homme en Iran