CSDHI – Des agents en civil des services de renseignement en Iran ont agressé, harcelé et insulté les parents du prisonnier politique kurde condamné à mort, Ramin Hussein Panahi, à leur arrivée à Sanandaj, capitale de la province iranienne du Kurdistan, le 29 octobre 2017.
Les agents de renseignement ont dit au couple que même Dieu ne pouvait pas sauver leur fils et qu’il serait bientôt exécuté.
Les parents ont également été menacés : s’ils ne se taisent pas, toute la famille sera arrêtée et exécutée.
Le 26 octobre, les services de renseignement, s’adressant à la famille d’un prisonnier politique a annoncé au bout de 124 jours, qu’il était détenu par les renseignements et qu’il allait être exécuté prochainement.
Ramin Hossein Panahi, a été arrêté le 23 juin 2017, après avoir reçu trois balles tirées par les Pasdarans et transféré vers un lieu inconnu. Peu après, il a été emmené dans le centre du renseignement où il a été torturé et interrogé alors qu’il était encore blessé.
Finalement, après n’avoir communiqué aucune information sur le sort de ce prisonnier politique pendant quatre mois et sur les nombreuses requêtes de sa famille, le ministère du renseignement a dit à la mère et à la sœur de Ramin qu’il avait été arrêté.
Ils ont dit à sa famille : « Il ne sera pas transféré ailleurs et il ne sera pas autorisé à recevoir de visites et vous devrez juste attendre pour recevoir les nouvelles de son exécution et de son enterrement.
Selon les rapports, après cette information, la mère de Ramin s’est effondrée et a perdu connaissance. Elle a été hospitalisée.
Selon une autre information, le frère de Ramin, Afshine-Hossein Panahi, a été condamné à huit ans et demi de prison. Ce militant, qui a une histoire de coopération avec les institutions environnementales, a été condamné pour avoir organisé la cérémonie du Nouvel An « Norouz » et pour avoir coopéré avec un parti kurde.
Afshine-Hussein Panahi a été arrêté le 26 juin dernier après que son frère, Ramine, ait été arrêté chez lui.
Source : Les droits de l’homme en Iran