CSDHI – Les autorités pénitentiaires en Iran empêchent la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee d’entrer en contact avec son mari emprisonné, Arash Sadeghi.
La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee, actuellement détenue à la prison de Qarchak à Varamin, n’a pas le droit de rendre visite et d’appeler son mari, Arash Sadeghi, également prisonnier politique à la prison de Rajaï Chahr à Karaj.
Iraee, qui purgeait une peine de six ans de prison depuis octobre 2016 principalement pour avoir écrit une histoire non publiée sur la lapidation en Iran, a quitté la prison d’Evine à Téhéran le 8 avril 2019, après avoir libéré sous caution, fixée à 60 millions de tomans.
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a examiné une nouvelle affaire déposée contre Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi le 18 juin 2019, les condamnant à 2,1 années de prison supplémentaires.
Le 5 septembre 2019, l’avocat de Mme Iraee a annoncé que la cour d’appel de Téhéran avait confirmé une peine commune contre elles pour « insulte du Guide suprême » et « propagande contre l’État ».
Golrokh Ebrahimi Iraee a été de nouveau arrêtée le 9 novembre 2019 par 10 agents de la sécurité masculins qui n’ont pas présenté leur mandat d’arrêt.
Ils l’ont emmenée au centre de détention de Vozara, situé dans le centre-ville de Téhéran. Mme Iraee a été incarcérée dimanche 29 décembre 2019 dans le centre de détention de Vozara. Puis, elle a été emmenée à la prison de Qarchak où elle est actuellement détenue dans le quartier de Salamat.
Selon l’ordonnance émise par le juge Mohammad Baraei, chef de la première section du parquet, Golrokh Iraee devait être transférée à la prison d’Evine. Cependant, Gholamreza Ziaei, le chef de la prison d’Evine a refusé d’accepter Golrokh Ebrahimi Iraee dans sa prison.
Le mari de Mme Iraee, Arash Sadeghi, est actuellement incarcéré à la prison de Gohardasht (alias Rajaï Chahr), il est en mauvaise santé. Il purge une peine de 19 ans pour ses activités pacifiques. Il souffre d’un cancer des os (chondrosarcome) et a subi une opération l’an dernier, mais il a été renvoyé en prison avant d’avoir terminé sa chimiothérapie et d’autres traitements essentiels.
Source : Iran HRM