CSDHI – Le prisonnier politique Soheil Arabi se trouve dans un état de santé horrible en raison de fortes douleurs causées par un « traumatisme contondant » et une infection dans le corps et des toux fréquentes.
Il n’y a pas de médecins dans le Grand Pénitencier de Téhéran et les demandes du prisonnier pour obtenir des médicaments n’ont abouti à rien. Les autorités pénitentiaires ne tiennent pas compte de la vie et de la santé des détenus.
Il a besoin d’un traitement et d’une intervention chirurgicale en raison d’une blessure physique et de douleurs intenses, mais on lui a refusé un traitement médical.
Compte tenu du manque d’hygiène dans le Grand pénitencier de Téhéran, du grand nombre de prisonniers et de la propagation du coronavirus dans les villes d’Iran, la vie des prisonniers, en particulier des prisonniers politiques, détenus dans cette prison est en danger.
Les autorités pénitentiaires ont empêché à plusieurs reprises le traitement de Soheil Arabi pour aggraver ses souffrances en prison.
En avril 2019, il a été battu en prison et a subi des dommages physiques.
Sa maladie s’est aggravée après neuf mois de refus de soins médicaux. L’infection s’est répandue dans son corps et il souffre de fortes douleurs.
Soheil Arabi explique sa maladie : « Après avoir écrit et publié un article sur les conditions de vie des prisonniers détenus dans le quartier 1 du Grand pénitencier de Téhéran, j’ai été transféré dans le quartier 1A de la garnison Sarallah des pasdarans. L’interrogateur s’est mis en colère après avoir posé quelques questions et m’a donné de violents coups de pied dans les testicules. Quand je suis revenu à moi, j’étais à l’hôpital de Firouzabadi. Le médecin m’a dit que j’avais subi un traumatisme contondant pour lequel je devais être opéré le plus rapidement possible afin de retirer mon testicule gauche. Cependant, après huit mois, je n’ai pas été envoyé à l’hôpital. L’infection s’est propagée à d’autres parties de mon corps et je ressens de fortes douleurs dans les jambes. »
Le 21 janvier, Soheil Arabi a rejeté les pressions du ministère du Renseignement pour exprimer ses remords concernant ses récentes déclarations condamnant le meurtre de personnes innocentes sur le terrain et dans les airs par les pasdarans et les agents en civil de Khamenei. Il a ensuite été envoyé de la prison d’Evine pour s’exiler au Grand pénitencier de Téhéran.
Source : Iran HRM