Il est jeté dans une cellule d’isolement des Gardiens de La Révolution à la prison de Gohardasht
CSDHI – Selon des témoignages, le prisonnier politique Reza Jushan a été jeté dans une cellule d’isolation des Gardiens de la Révolution de Gohardasht a la suite de l’entretien de sa famille avec la presse internationale Farsi faisant part de ‘état de santé de la mère de la famille et des conditions inhumaines imposés aux prisonniers de cette prison. La famille a été menacée par Mohebi, l’interrogateur en chef du Services du Renseignement .
Lundi 29 mars, Reza a été transféré dans cette cellule contrôlée par les Gardiens de la Révolution contrôlée par les interrogateurs du Ministère du Renseignement. Le transfert a été ordonné par Mohebi. Depuis ces deux mois durant lesquels il est emprisonné dans cette cellule, Les interrogateur des Services du Renseignement ont fait subir à Jushan des pression psychologiques et des tortures physiques très sévères. Mohebi l’a torturé avec des bâtons électriques pendant de longues périodes ce, pendant que Jushan était menotté.
Selon des témoignages, après l’entretien que sa famille a donnée à la presse pour parler de la condition de leur mère, la prisonnière politique Zahra Asadpour Gorji, et les conditions inhumaines de la détention de son fils, Reza Jushan, Mohebi a appelé la famille et les a menacé avec un langage vulgaire et profane. Il leur a alors dit qu’ils subiraient les conséquences de leur action, à la suite de quoi, Mohebi a transféré Jushan en cellule d’isolation.
Reza, 25 ans avait été arrêté le 1er décembre 2009 après que des agents de la Surveillance aient fait un raid sur son domicile.
Il fut emmené à la cellule d’isolation des Gardiens de la Révolution puis amené vers la cellule 4 après deux mois. Le 7 décembre, des agents sont encore descendus sur sa maison et ils ont arrêté sa mère Zahra Asadpour Gorji, et l’ont transféré en cellule d’isolation dans le bloc des Gardiens du Renseignement . Elle fut emmenée vers la cellule des femmes après des semaines d’interrogation et de tortures physiques et psychologiques au bloc des cellules des Gardiens de la Révolution.
Asadpour et son fils avaient été arrêtés avant cela pour avoir rendu visite à des proches au Camp Ashraf en Irak et avaient été relâchés 16 mois plus tard après avoir servi leur peine.
Ils avaient été condamnés le 8 février 2010 par la première chambre du Tribunal Révolutionnaire, à 1 an de prison à servir en exile à la prison de Zanjan et 4 ans d’exil au village de Qeilar à Zenjan . (Activistes des Droits de l’Homme et pour la Démocratie en Iran-3 avril 2010)