CSDHI – Un tribunal révolutionnaire de Mashhad, dans le nord-est de l’Iran, a condamné à mort un prisonnier politique.
Condamnation à mort
Babak Paknia, l’avocat représentant le prisonnier politique Mohammad Javad Vafaei Sani a déclaré dans un tweet aujourd’hui que la justice iranienne a condamné à mort son client pour « corruption sur terre » pour avoir prétendument mis le feu et détruit le bâtiment du pénitencier du gouvernement.
M. Paknia a déclaré qu’il ferait appel de la condamnation dans les 20 jours.
Les forces de sécurité ont arrêté le prisonnier politique, Seyed Mohammad Javad Vafaei, 26 ans, en mars 2020 à Mashhad.
Un tribunal a fixé une caution de 30 milliards de tomans pour sa libération provisoire, que sa famille ne pouvait pas payer.
La communauté internationale doit tout faire pour sauver la vie du prisonnier politique
Dans une déclaration publiée aujourd’hui, la Résistance iranienne a exhorté le secrétaire général des Nations unies, le Conseil des droits humains des Nations unies et le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, ainsi que tous les organes de défense des droits humains, de même que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de Mohammad Javad Vafaei Sani.
Selon Amnesty International, l’Iran utilise de plus en plus la peine de mort comme une arme de répression politique contre les manifestants, les dissidents et les membres de groupes minoritaires. Les exécutions ont lieu à l’issue de procès inéquitables fondés sur des aveux forcés sous la torture.
En novembre 2021, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné à mort le prisonnier politique Kamran Rezaeifar pour « corruption sur terre ». Le procès de Kamran a eu lieu le 28 décembre 2020. On l’accusait d’être en contact avec le MEK, une organisation dissidente. Il est resté en prison pendant 77 jours avant d’être libéré sous caution.
En mai 2020, la justice iranienne l’a convoqué et accusé de « corruption sur terre » et transféré à la prison d’Evine.
Source : Iran HRM