CSDHI – Parmi les prisonnières politiques, Samaneh Asghari, militante des droits de l’enfant et étudiante en génie industriel à l’université Kharazmi, est détenue depuis le 11 octobre 2022. Samaneh Asghari a d’abord été détenue au quartier 209 de la prison d’Evine avant d’être transférée à la prison de Qarchak, où elle est toujours en détention.
Selon un acte d’accusation émis par la branche 8 du bureau du procureur public et révolutionnaire de Shahr-e Ray, Samaneh Asghari doit répondre de plusieurs chefs d’accusation graves, notamment « rassemblement et collusion en vue de commettre un crime contre la sécurité intérieure et extérieure », « perturbation de l’ordre et de la paix publics », « sédition », « incitation à se battre et à s’entretuer dans l’intention de perturber la sécurité du pays », « propagande contre l’État », « présence en public sans hijab religieux », « appartenance à des groupes nationaux ou à des branches de groupes dont le but est de perturber la sécurité du pays » et « diffusion de mensonges ». «
Le dossier de Samaneh Asghari a été confié à la section 15 du tribunal révolutionnaire, qui poursuivra certains des chefs d’accusation, tandis que le chef d’accusation de trouble à l’ordre public et à la paix a été transféré au tribunal pénal 2. Malheureusement, la demande de libération provisoire de Samaneh Asghari a été rejetée par le tribunal.

Mme Zarbibi a eu la moelle épinière sectionnée le 30 septembre 2022, après qu’une balle de guerre lui a touché le dos dans la cour de sa maison à Zahedan. Bien qu’elle ait subi une opération, elle est restée sous soins médicaux à son domicile.
Le « Vendredi sanglant » fait référence aux événements tragiques survenus à Zahedan le 30 septembre 2022, où les pasdarans ont ouvert le feu sur un groupe de fidèles sunnites qui quittaient une mosquée après la prière du vendredi, tuant au moins 100 personnes, dont 16 enfants, et en blessant de nombreuses autres.
Dans un autre incident tragique, Mohabbat Mozaffari, qui terminait son doctorat en droit avant d’être arrêtée et emprisonnée à la prison d’Evine, est décédée après avoir été battue et torturée. Mozaffari est morte dans son sommeil d’une hémorragie cérébrale causée par les coups portés à sa tête et les pilules qui lui ont été administrées en prison. Le médecin légiste a confirmé que Mohabbat Mozaffari a été battue avec des matraques qui lui ont frappé la tête.

Ces incidents mettent en lumière les conditions désastreuses auxquelles sont confrontés les prisonniers et prisonnières dans les prisons iraniennes. Bien que le régime affirme avoir libéré des prisonniers et prisonnières politiques, de nombreuses personnes, telles que Samaneh Asghari, sont toujours détenues injustement, accusées sans fondement et soumises à la torture et aux mauvais traitements. La communauté internationale doit continuer à faire pression sur le gouvernement iranien pour qu’il libère tous les prisonniers politiques et assure leur sécurité et leur bien-être.
Source : Stop au Fondamentalisme