Une prisonnière politique est privée de soins médicaux urgents pour des douleurs dorsales à la sinistre prison d’Evine dans la capitale iranienne. Motahareh Bahrami Haghighi, âgée de 62 ans, a été avertie par les médecins qu’elle devait subir une opération chirurgicale, mais un procureur lui a refusé l’hospitalisation.
Madame Motahareh Bahrami, son époux âgé de 71 ans, Mohsen Daneshpour Moqaddam, et leur fils Ahmad Daneshpour Moqaddam, ainsi que deux autres parents, Rayhaneh Haj Ibrahim Dabagh et Hadi Qaemi, ont tous été arrêtés à leur domicile le 27 décembre 2009.
Mohsen et Ahmad Daneshpour ont été condamnés à mort, Motahareh Bahrami à dix ans de prison, Rayhaneh Haj Ibrahim Dabagh à quinze ans de prison et Hadi Qaemi à quinze ans de prison et l’éloignement à la prison de Gonbad Kavous dans la province du Golestan (nord de l’Iran).
À la prison d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran), des proches du prisonnier politique Ramezan Saïdi affirment n’avoir aucune information sur son état de santé depuis onze mois et qu’il est privé de tout contact avec sa famille.
Monsieur Saïdi a été arrêté en 2005 dans les bureaux de son père près d’Oroumieh. Il a été accusé de soutenir plusieurs groupes d’opposition et condamné à huit ans de prison. Il purge la septième année de sa peine à la prison de Gohardacht en banlieue téhéranaise.
