CSDHI – Le 17 juillet, alors que l’Iran déplorait seize exécutions dont celle d’une femme et deux pendaisons publiques, les prisonniers politiques se rebellaient une fois de plus.
Ce jour-là, Arjang Davoudi emprisonné depuis de longues années, a entamé une grève de la faim, la seule arme qui reste aux détenus politiques, pour protester contre les conditions carcérales inhumaines à la prison de Gohardacht, surnommée l’abattoir tant les exécutions y sont nombreuses. Et surtout pour protester contre la nouvelle peine qui le vise.
En effet, ayant terminé sa peine de dix ans, il a de nouveau été condamné à 20 ans et 8 mois derrière les barreaux, tant la liberté fait peur à la dictature religieuse.
Depuis sa cellule, il a appelé les instances internationales à envoyer une commisssion d’enquête dans les prisons médiévales des mollahs en Iran.