CSDHI – Hasan Rastegari Majd, citoyen irano-turc et prisonnier politique dans la prison centrale D’Urémie, a été condamné à une autre année de prison par le juge Shaikh Loo, accusé de propagande contre le régime.
Cette sentence a été émis alors que le procureur général avait abandonné les charges, mais le plaignant a fait appel et il a été jugé à nouveau.
Rappelons que, sous l’influence de Hossain Gharebaghi, chef de la 1ère et 2ème sections de psychothérapie, M. Rastegaro qui est détenu parmi les prisonniers normaux, a été battu par eux et comme punition a été transféré en isolement pendant une semaine. Ce prisonnier politique a été battu par les mêmes prisonniers, avec la collaboration du nouveau chef de quartiers, M. Safari, à plusieurs reprises et a été envoyé en isolement.
Après ces incidents, une nouvelle affaire contre lui a été ouverte.
Une source proche de Hasan Rastegari a dit au : « La direction 1 du tribunal révolutionnaire avait abandonné les charges, mais après l’appel du plaignant, M. Rastegari a été jugé dans la branche n° 2 par le juge Shaikh Loo et condamné à un an de prison, accusé de propagande contre le régime « .
Cette source a également dit : « Ceci est alors que la plainte de M. Rastegari concernant le fait qu’il avait été battu par les autorités pénitentiaires et les gardiens ne figurait pas dans l’affaire ».
Cette source a souligné : « Pendant tous ces transferts à la cour et retours en prison, M. Rastegari a été harcelé et humilié par les gardiens de prison, les agents de sécurité de la prison et le responsable de la prison, M. Safari ».
Il a notamment été battu par les forces de sécurité en juin dernier et a perdu certains de ses dents. M. Rastegari souffre également baisse de la vue et d’une main cassée.
Hasan Rastegari a 43 ans et a été arrêté le 27 octobre 2014.
M. Rastegari a été accusé de perturber l’ordre public, d’agissements contre la sécurité nationale, et de coopération avec des groupes kurdes ennemis, et condamné à 15 ans de prison par le tribunal révolutionnaire d’Urémie. Cette condamnation a été confirmée par la cour d’appel.