CDHI- L’Ayatollah Mohammadreza Nekounam, religieux emprisonné, a décrit sa charia et les violations des droits juridiques à différents stades de l’échelle judiciaire dans un procès. Il a mentionné la torture et la pression pour obtenir des confessions. Cet instructeur de Madrasa, a également enregistré une plainte contre l’ayatollah Makarem Shirazi, qui est considéré comme l’un des principaux responsables de son arrestation.
L’ayatollah Mohammadreza Nekunam, porte-parole religieux, arrêté par les services de renseignements en 2014, après avoir critiqué un certain nmobre declergés à propos de l’émission d’une Fatwa interdisant le haut débit d’ Internet.
Mohammadreza Nakoonam dans un procès a mentionné les coups reçus en soumettant des documents médico-légaux et a mis en garde le juge sur les conséquences de son emprisonnement.
Il a écrit une lettre au directeur de la prison et au chef du tribunal religieux et les a informés sur les harcèlements pendant 60 jours d’interrogatoires qui ont provoqué l’augmentation de sa pression artérielle, de son haut élevé de sucre (diabète) et de cholestérol, la malnutrition, le rétrécissement de l’orbite de l’oeil , la langue lourde, des troubles de la vision, le stress mental complet, des tremblements et la rigidité de ses membres, ce qui aurait pu conduire à sa mort.
M. Nekounam dans une autre lettre au procureur spécial des clergés, M. Mojtahedzadeh a déclaré que les forces de sécurité avaient saisi l’argent dans son bureau et qu’une quantité considérable d’argent manquait, et lui a demandé d’enquêter sur la question.
Alors qu’ il n’a pas reçu aucune réponse, il a enregistré un procès et a présenté ses documents au bureau spécial de procureur des clergés, et a demandé une réponse immédiate.
Cet instructeur de Madrasa a écrit dans une partie de son procès au procureur de Qom procureur qu’il avait été victime de tortures physiques et mentales, et que les documents qu’ils a signé sous la force étaient invalides.
Les actions illégales mentionnées à l’intérieur des poursuites sont :
1. Les représentants du procureur de Qom ont perquisitionné ma maison sans préavis, sans avis, convocation ou ordre judiciaire, et ont pendant quelques heures vandalisé, cassé les portes, on viré ma main en train d’écrire des articles, volé des livres, de l’argent, des accessoires et mes effets personnels comme mon ordinateur, mon ordinateur portable, mon téléphone cellulaire et aussi des actes qui me ont été donnés à titre fiduciaire. Ils se sont comportés comme si j’étais un meurtrier et semé la peur et terreur dans ma famille, alors que la poursuite est censée protéger les gens contre le mal. J’y ai pensé pendant 50 ans et je suis considéré comme un instructeur de premier plan de Madrasa, supervisant environ 500 étudiants et ayant publié plus de 800 articles, et même selon certaines des autorités, la plupart d’entre eux ont été dans mes classes, et ni la charia et ni la moi civile ne permettrait à un tel comportement.
2. Pendant 56 jours en isolement:
a) Je n’ai jamais eu audience et je ne sais pas pourquoi je fus arrêté. Toutes les questions visaient à obtenir des aveux en vue de trouver une excuse pour mon arrestation, malgré le fait que j’étais malade et les interrogatoires duraient parfois plus de 10 heures. Il est évident qu’il est mandaté par la loi que pour l’arrestation, il faut suffisamment de preuves disponibles.
b) la torture mentale grâce à des questionnements continus sans pertinence et la mise sous pression, ainsi que la malnutrition et le stress qui étaientt très dangereux pour moi et m’a provoqué un attaque, ce qui a confirmé par les médecins à l’intérieur et à l’extérieur de la prison et par les médecins médico-légaux , et en dépit de nombreuses demandes de médecins spécialisés. Ceci est alors que j’étais Ok avant l’arrestation.
c) Certaines personnes qui pouvaient avoir tout type de relation avec moi ont été arrêtées et mises sous pression, en conditionnant leur liberté à ma poursuite.
d) C’est ce qui est m’arrivé à moi qui ait toujours été une personne indépendante et n’a jamais aucun lien avec quiconque, et qui depuis plus de 50 ans, a servi la révolution et l’imam en disciplinant les gens qui travaillent maintenant dans le régime. Ces comportements injustes sont effectués pour détruire ma réputation. Le procureur, M. Mojtahedzadeh a dit : « J’ai parlé à quelqu’un et il a dit « détruisez le ». Et aussi, on m’a dit, « nous allons faire quelque chose pour que vous quittiez le pays. »
Il a mentionné dans une autre partie de sa lettre, « le procureur de Qom procureur a fabriqué l’affaire lui-même et l’a dit dans un discours sur la théosophie entre des étudiants, d’une manière que les étudiants se sont plaints et ont perturbé et interrompu le discours, et il y a une séquence vidéo de cela qui est disponible. Comment le procureur pourrait discuter d’une affaire entre les étudiants, avant même qu’elle soit traitée ? «
Suite à l’interdiction pour l’ ayatollah Makarem Shirazi d’utiliser Internet haut débit en raison de « possibilité d’appel vidéo et de corruption », l’ayatollah Nekounam dans une interview avec l’une de la presse iranienne a déclaré : « Nous ne pouvons pas fermer les yeux des personnes et de la société ».
M. Nekounam a enregistré une autre poursuite contre Makarem Shirazi qui n’a encore eu aucun résultat.