The Media Express – Les droits des femmes en Iran. Ces derniers jours, ont montré une fois de plus que les Iraniennes doivent faire face à une invraisemblable injustice dans la vie quotidienne.
Le 11 février, iran-hrm.com a signalé que les détenues iraniennes souffraient de conditions de détention déplorables dans la prison de Yassouj, située dans le sud-ouest de l’Iran. La région a été confrontée à des conditions météorologiques assez rigoureuses ces derniers temps, utilisées par les autorités pour faire tout leur possible pour terroriser les détenues. Il semble n’y avoir aucun service de chauffage approprié et cela oblige les femmes à dormir dans un froid glacial. On dit également que les autorités ont fermé la cuisine du quartier ce qui baisse considérablement la qualité des repas.
De plus, les lignes téléphoniques semblent avoir été coupées pour que les détenues ne puissent entrer en contact avec personne à l’extérieur. Ce n’est pas la première fois que la prison est confrontée à des accusations de mauvais traitement des détenues : au printemps et en été, on a dit que les autorités coupaient l’eau chaude des douches. Il semble évident que les droits humains fondamentaux ne sont pas respectés à la prison de Yassouj.
Il y a trois jours, le site Sahba.news rapportait comment les autorités iraniennes agissent de manière arbitraire en matière d’emprisonnement des femmes. Raheleh Rahemipour, dont le frère militant politique, Hossein Rahemipour, a été exécuté en 1984, a été condamnée à deux ans de prison. Selon Sahba.news, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a reconnu sa culpabilité pour avoir enquêté sur la disparition de sa nièce, alors bébé. La petite fille a disparu à la prison d’Evine dans les années 1980 et jusqu’à ce jour, les autorités n’ont donné aucune explication sur sa disparition. Le système judiciaire semble vouloir désormais museler Raheleh Rahemipour.
De plus, l’arrestation de huit femmes pour avoir assisté à un match de football a fait les manchettes des journaux. A la suite de la révolution en 1979, des foules mixtes dans les stades ont été jugées non conformes et ont été interdites depuis. Lorsque les huit femmes ont désobéi à cette règle de ségrégation sexuelle, elles ont été arrêtées. Dans l’ensemble, on peut dire que les droits des femmes restent une bataille quotidienne dans la société iranienne.