Sur la base d'informations venant de diverses prisons en Iran, le ministère des Renseignements, en coordination avec les infirmeries des prisons, a l'intention de droguer les prisonniers politiques.
Ces informations indiquent que les médicaments prescrits aux prisonniers pour soulager la douleur contiennent une forte dose de drogues dures. De la drogue est aussi ajoutée à l'alimentation des prisonniers politiques.
Hassan Zareh Dehnavi, le vice-procureur de Téhéran, connu aussi sous le nom de juge Haddad, examine les fichiers des prisonniers politiques pour exercer davantage de pression sur eux et leurs familles. Il a déclaré que le régime se préparait à mettre fin une fois pour toute aux activités des militants des droits de l'homme.
Dans la prison de Gohardacht à Karadj, à l'ouest de Téhéran, les interrogateurs et les tortionnaires imposent de nouvelles restrictions aux prisonniers politiques. Ils en ont réduit les rations alimentaires.
Ces derniers jours, les agents du ministère des Renseignements ont mis en garde les familles de prisonniers politiques de ne donner aucune information aux médias sur les prisonniers politiques.
Le chef de la prison d'Oroumieh, dans le nord-ouest du pays, a interdit les contacts entre les prisonniers politiques et les autres détenus.