CSDHI – Alors que l’amputation de la main d’un homme pour avoir volé un mouton a déclenché l’indignation nationale et internationale, le responsable du ministère de la justice de la province de Razavi Khorassan, en Iran, a déclaré que certains juges pensaient que le voleur aurait dû être exécuté.
L’Iran a amputé la main d’un voleur reconnu coupable le 17 janvier 2018, dans la prison centrale de Mashhad, dans le nord-est de l’Iran. L’amputation a été réalisée par guillotine. La victime de 34 ans, Ali.kh. a été arrêtée en 2011 pour vol de bétail.
Amnesty International a qualifié l’amputation d’ « acte choquant de cruauté » et a déclaré : « Imposer des peines aussi cruellement indignes ne fait pas partie de la justice et sert à mettre en évidence le mépris total des autorités iraniennes pour la dignité humaine. Il n’y a pas de place pour une telle brutalité dans un système de justice pénale solide ».
L’incident a eu lieu le même jour où le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, a insisté sur l’amputation « transversale » des contrevenants. Au sujet de la punition des contrevenants selon la loi religieuse, il a déclaré qu ‘« une jambe et une main peuvent être amputées ».
Le régime iranien émet de telle peines inhumaines à l’encontre des petits voleurs tandis que les hauts responsables détournent les millions de dollars du peuple et échappent, tous, à la justice.