CSDHI – Parisa Rafie, militante civile et étudiante en beaux-arts, a été arrêtée le 25 février 2018 à l’extérieur de la porte Quds de l’université de Téhéran.
Après quatre jours, la famille de l’étudiante de 21 ans a été informée qu’elle était détenue dans la prison d’Evine.
Au moins 14 étudiants de l’université de Téhéran ont été arrêtés lors de la vague d’arrestations qui a suivi le soulèvement de janvier dernier.
Amnesty International a soulevé de vives inquiétudes concernant les « arrestations coordonnées » de militants iraniens qui ont débuté avec l’arrestation de plusieurs militants le 1er février 2018, déclarant : « Ces arrestations ne sont que le dernier épisode d’une longue vague de répression en Iran, destiné à anéantir les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique dans le pays. Nous exhortons les autorités iraniennes à cesser cette attaque contre les défenseurs des droits de l’homme et à leur permettre de travailler dans un environnement sûr, sans crainte de représailles ».
Source : Les droits de l’homme en Iran