Foreign Affairs Committee – Washington, DC – Communiqué de presse du 26 avril 2018 – Aujourd’hui, la Chambre des représentants a adopté la loi sur les droits humains et la prise en charge des otages en Iran (HRR 4744).
La législation bipartisane met en lumière le long passé du régime iranien en matière de violations des droits humains et de prise d’otages. Il impose également des sanctions aux autorités iraniennes responsables de l’emprisonnement injustifié et politiquement motivé de citoyens américains.
À la Chambre, plus tôt cette semaine, le président Royce a fait les remarques suivantes (comme communiquées ci-après) :
« En janvier, cette instance s’est réunie – dans un vote quasi unanime – pour soutenir le peuple iranien engagé dans des manifestations légitimes contre un régime oppressif.
À l’époque, des dizaines de milliers d’Iraniens sont descendus dans la rue lors des plus grandes manifestations depuis la révolution verte de 2009. Les manifestations qui visaient la stagnation économique, la corruption généralisée et le contrôle de l’économie par les pasdarans, se sont propagaient rapidement en Iran tandis que les gens cherchaient à exercer leur droit fondamental à la liberté d’expression. De nombreux manifestants ont scandé des slogans contre le soutien coûteux de l’Iran à Bachar al-Assad et à des groupes terroristes tels que le Hezbollah.
Comme on pouvait s’y attendre, le régime iranien s’est empressé d’annuler les manifestations et d’étrangler les médias sociaux. Plus de mille Iraniens ont été emprisonnés et des dizaines ont été tués. H.R 676 a condamné cette violence brutale et a appelé à des sanctions ciblées pour demander des comptes au régime.
Aujourd’hui, nous agissons pour répondre à cet appel. Le projet de loi dont nous sommes saisis, H.R. 4744, exige que l’administration détermine si les hauts responsables iraniens devraient être sanctionnés pour des violations des droits humains. Il faut également déterminer si les entreprises iraniennes devraient être sanctionnées pour corruption publique. Et il impose des sanctions aux responsables iraniens pour les emprisonnements injustifiés et politiquement motivés de citoyens américains.
Monsieur le Président, pendant des années, le régime de Téhéran a systématiquement rejeté toute opposition en Iran. Il utilise régulièrement des tactiques brutales dans son pays, y compris la torture et les exécutions de masse, tout comme il cherche à exporter la violence et l’idéologie radicale à l’étranger. Depuis sa révolution de 1979, l’Iran a été un Etat voyou.
Comme le détaille cette législation, le régime ignore aujourd’hui de manière flagrante les engagements qu’il a pris pour respecter les droits fondamentaux du peuple iranien. Beaucoup d’entre nous se souviennent des exécutions de masse barbares qui se sont déroulées sur une période de quatre mois en 1988. Des milliers de prisonniers politiques ont été exécutés par pendaison et par des pelotons d’exécution pour avoir refusé de renoncer à leurs affiliations politiques.
Aujourd’hui, le régime continue de persécuter les groupes ethniques et religieux minoritaires, tels que les bahaïs, les chrétiens, les soufis, les sunnites et les musulmans chiites dissidents. Et nous nous souvenons tous de la façon dont l’ayatollah a brutalement réprimé la dissidence politique pacifique pendant la révolution verte – au cours de laquelle la précédente administration américaine a affiché un silence embarrassant. C’était une réelle opportunité loupée par les États-Unis.
Monsieur le Président, je tiens à remercier le président McCaul et le membre de haut rang, Engel pour avoir dirigé ce projet de loi. Je suis heureux que nous ayons un appui fort et bipartisan pour cette mesure. Peu importe la façon dont on considère l’accord nucléaire iranien, il est essentiel que les États-Unis et nos alliés continuent de faire pression sur l’Iran pour ses actes dangereux et menaçants qui ne relèvent pas du PAGC. C’est un domaine où les responsables des administrations Trump et Obama sont d’accord, et pour de bonnes raisons.
Rappelez-vous, c’est le même régime iranien qui détient les citoyens américains – y compris ceux qui sont en très mauvaise santé – sur la base de fausses accusations dans le cadre le cadre de l’un des plus grands plans de rançon du régime, jamais conçu. Ce régime, bien sûr, a détenu ses premiers otages américains en 1979 quand il a envahi notre ambassade des États-Unis. Le mode opératoire du régime reste le même.
Il est grand temps que le régime subisse les conséquences de ses attaques contre les Iraniens et les Américains ».