CSDHI – Le procureur de Téhéran, en Iran, Abbas Jafari Dowlatabadi, qui s’était exprimé dans un précédent article, a affirmé et complété, en réponse à une question concernant des condamnations prononcées à l’encontre de certains étudiants à propos des manifestations de janvier 2018, que la participation au chaos et aux troubles constituait un délit, et cela ne touchait pas une couche sociale en particulier.
Le procureur de Téhéran a déclaré que d’abord, les événements survenus en janvier 2018 n’étaient pas des manifestations, mais le chaos et la tourmente. Par conséquent, lorsque quelqu’un se considère comme étudiant et participe à ces rassemblements, cela n’est pas acceptable. Ils n’ont reçu aucune autorisation et n’ont pas de licence. Ils sont descendus dans la rue et ont scandé des slogans pour briser les institutions du régime. Par conséquent, les forces de police les ont arrêtés. Dowlatabadi a également expliqué que les peines prononcées contre ces personnes sont différentes et vont de une à cinq années d’emprisonnement. Il a ajouté que certains seraient condamnés à 8 ans d’emprisonnement en raison des accusations dont ils font l’objet.
Source : Agence de presse gouvernementale, 30 juin 2018