CSDHI – Le voile obligatoire en Iran fait l’objet d’un rapport récemment publié par le centre de recherche du parlement (Majlis).
Le rapport intitulé « Éléments efficaces de la mise en œuvre des politiques sur le voile et solutions disponibles » a récemment été publié par le Bureau des études culturelles du Centre de recherche du Majlis.
Selon ce rapport, seulement 35 % des femmes en Iran apprécient de porter le tchador, et près de 70 % des femmes n’y croient pas ou font partie des « mal voilées » et protestent contre le voile obligatoire en Iran.
Le rapport confirme que les femmes ne porte le voile qu’en raison de la contrainte et des restrictions sévères. Le rapport dit qu’il existe en fait un dégoût concernant le tchador dans une partie des femmes qui les conduit à choisir un châle ou un foulard plutôt que le tchador.
Le tchador est un voile qui couvre le corps de la tête aux pieds sauf le visage, généralement noir. Le régime a inventé le terme « mal voilée » ou « Bad-Hijab » en farsi, pour désigner les femmes qui enfreignent le code vestimentaire obligatoire.
Comme le dit le centre, plus de 85 % des « mal voilées » ne croient pas à la valeur de tchador et n’approuvent pas l’intervention du gouvernement pour contrôler ce sujet.
La recherche effectuée sur le voile obligatoire en Iran montre que les jeunes femmes éduquées résidant dans les grandes villes et les métropoles, sont celles qui montrent la plus forte résistance au voile obligatoire en Iran.
La loi sur le code vestimentaire en Iran a été adoptée par le parlement des mollahs en 1983 et a ratifié des châtiments pour les femmes qui l’enfreignent.
Source : Agence de presse officielle, ISNA, militants des droits de l’homme en Iran – 28 juillet 2018