CSDHI – L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution, par un vote enregistré de 84 voix pour, 30 contre et 67 abstentions, condamnant les violations des droits humains commises en Iran et exprimant sa profonde inquiétude devant le nombre élevé d’exécutions, en particulier de mineurs, d’arrestations arbitraires et systématiques et de conditions de détention atroces dans les prisons iraniennes.
La résolution des Nations unies souligne la fréquence alarmante du recours à la peine de mort, y compris contre les mineurs, le recours généralisé et systématique à la détention arbitraire, les mauvaises conditions de détention, le fait de priver délibérément les prisonniers d’accès à un traitement médical adéquat et les morts suspectes en détention ».
La résolution « demande instamment » à l’Iran de mettre un terme à la discrimination à l’égard des femmes en droit et en pratique et exprime « sa grave préoccupation face aux limitations et restrictions sévères qui continuent de peser sur le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de croyance ».
Elle met en évidence des violations comprenant le harcèlement, l’intimidation et la persécution contre les minorités religieuses, dont des chrétiens, des Derviches Gonabadi, des juifs, des musulmans soufis, des musulmans sunnites, des yarsanis, des zoroastriens et des membres de la foi bahaïe – et demande la libération des pratiquants religieux, y compris les dirigeants bahaïs.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s’est félicitée de l’adoption de la 65ème résolution des Nations Unies condamnant les violations systématiques et graves des droits humains en Iran.
L’adoption de cette résolution « a, une nouvelle fois, confirmé que le régime enfreignait de manière flagrante les droits les plus fondamentaux du peuple iranien dans tous les domaines politiques, sociaux et économiques ». « Le régime iranien n’est en aucun cas conforme au XXIe siècle et doit être isolé par la communauté mondiale », a déclaré Mme Radjavi.
La résolution des Nations unies souligne la fréquence alarmante du recours à la peine de mort, y compris contre les mineurs, le recours généralisé et systématique à la détention arbitraire, les mauvaises conditions de détention, le fait de priver délibérément les prisonniers d’accès à un traitement médical approprié et les morts suspectes en détention ».
Mme Radjavi a répété : « Bien que la résolution ne traite pas des nombreux aspects des crimes inhumains commis par le fascisme religieux iranien, elle ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime est le violateur le plus brutal et le plus agressif des droits humains dans le monde d’aujourd’hui. L’inaction de la communauté internationale contre les crimes de ce régime l’a encouragé à poursuivre et à étendre ces crimes, le dernier exemple en date étant les perquisitions barbares sur les résidences des métallurgistes d’Ahwaz et l’arrestation des dizaines de ceux qui réclament le respect de leurs droits minimaux ».
Elle a ajouté : « L’impunité des auteurs du massacre des prisonniers politiques de 1988, l’un des exemples les plus évidents de crimes contre l’humanité après la Seconde Guerre mondiale, a joué un rôle majeur en encourageant le régime à poursuivre ses crimes contre l’humanité. En particulier, les dirigeants du régime sont soit directement impliqués dans ceux-ci, soit continuent de défendre ces horribles crimes et s’opposent à la divulgation de détails tels que les noms des victimes et leurs lieux de sépulture ».
« L’impunité des dirigeants du régime a non seulement conduit à des violations plus brutales des droits humains, mais leur a également assuré que leurs crimes dans d’autres parties du monde resteraient également sans conséquences. Cela a conduit à l’élargissement de la belligérance, du fondamentalisme et du terrorisme du régime dans la région et dans le monde », a souligné Mme Radjavi.
Mme Radjavi a conclu : « Par conséquent, la communauté internationale devrait enquêter sur les crimes de ce régime, en particulier le massacre de 1988, et renvoyer le dossier de ces crimes au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ali Khamenei, Hassan Rohani et les autres responsables de ces crimes doivent être traduits en justice. C’est non seulement le droit du peuple iranien, mais également un préalable à la paix et à la lutte contre le terrorisme ».
Source : Les Droits de l’homme en Iran