CSDHI – Le 25 décembre 2019, la justice iranienne a condamné cinq citoyens de Téhéran à recevoir 370 coups de fouet, au total, en public.
Ils ont reçu de la monnaie officielle pour importer les marchandises, connue sous le nom de Panahi Planning Company, mais aucune marchandise n’a été importée de la société. Tous les accusés dans cette affaire ont été accusés d’avoir perturbé le système monétaire en vendant de la monnaie officielle sur le marché libre.
Ils ont été condamnés à 370 coups de fouet au total, entre autres condamnations, par la chambre 4 de le tribunal des infractions financières de Téhéran.
Les cinq condamnés ont été identifiés. Il s’agit de Yousef Jannat Makan, Kourosh Mar, Mohammad Reza Okhovat Fard, Ali Zarnani et Azim Ali Ashrafi Piyaman.
Ils ont été jugés lors de deux audiences distinctes en décembre 2019, lesquelles étaient présidées par le tristement célèbre, juge Salavati. Selon le verdict, chacun des condamnés est condamné à 74 coups de fouet, qu’il recevra en public, en plus des autres peines.
Selon le Code pénal iranien, plus de 100 « infractions » sont passibles de peines de flagellation. Selon le Code pénal iranien*, plus de 100 « infractions » sont passibles de peines de flagellation. À savoir notamment le vol, les voies de fait, le vandalisme, le blasphème et les violations des lois de défense de la moralité concernant des comportements qui ne sont normalement pas considérés comme criminels dans la plupart des pays, comme le fait pour un homme et une femme, non mariés, de se promener main dans la main ou de s’embrasser en public, par exemple. La consommation d’alcool, les rapports sexuels hors mariage, sont également passibles de coups de fouet.
Les peines de flagellation sont souvent exécutées en public car les autorités iraniennes espèrent décourager d’autres comportements « immoraux » de la population.
Source : Agence de presse officielle ISNA et Human Rights Activists- 24 décembre 2019
