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Coronavirus et drogues, deux menaces pour les manifestants de fin 2019

12 mars 2020
in Répression
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Soheil Arabi iran
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Soheil Arabi iranCSDHI – Le prisonnier politique, Soheil Arabi, actuellement détenu dans le Grand pénitencier de Téhéran, a écrit une lettre de la prison, soulignant les menaces de coronavirus et de drogues qui pèsent sur les personnes arrêtées lors des manifestations de novembre 2019 en Iran et qui sont actuellement détenues dans le Grand pénitencier de Téhéran.

Voici le texte intégral de sa lettre :

Je veux être la voix de mes codétenus dans le quartier 2 de la section du Grand pénitencier de Téhéran. Ceux qui ont été arrêtés en novembre 2019 !

Ceux qui se sont levés pour protester contre la conduite du gouvernement de Hassan Rouhani, qui a provoqué la crise. Des agents du ministère du renseignement et de la garnison Sarallah du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) ont répondu à leurs appels à la justice par des balles, des coups de matraque et des coups de bâton, et les ont condamnés à être emprisonnés dans cette salle de torture.

Ceux qui parlent de « miséricorde islamique » devraient venir voir les cicatrices des chocs sur le cou d’Abolfazl, un jeune homme qui travaille depuis l’âge de 10 ans. Il a effectué les travaux les plus difficiles allant de la construction, la taille de pierre, au travail sur la façade des bâtiments. Avant même de terminer sa 17e année de vie, il a été mis en prison et a dû passer son 18e anniversaire derrière les barreaux.

Abolfazl Maghsoudi, Abolfazl Karimi, Siamak Moghimi, Milad Arsanjani, Kianoush Valiollahi et des dizaines d’autres jeunes hommes talentueux et laborieux des quartiers pauvres du pays.

Les personnes arrêtées en novembre 2019 sont détenues aujourd’hui aux côtés de condamnés pour corruption, de vendeurs de drogue, de voleurs, etc. En plus d’être pourchassés par des vendeurs de drogue, ces jeunes hommes opprimés risquent désormais de contracter le coronavirus.

Cette prison n’a jamais été un lieu approprié pour la détention d’êtres humains. Il lui manque même les normes minimales énumérées dans les statuts de l’Organisation des prisons (iraniennes) : détention des prisonniers dans les cellules surpeuplées des quartiers, absence de normes sanitaires, occupation des toilettes et des salles de bain par des vendeurs et des consommateurs de drogue pendant presque toute la journée, violation du principe de catégorisation des prisonniers en fonction de leurs accusations et de leurs crimes, détention de prisonniers en bonne santé à côté des toxicomanes et des criminels, absence de médecin et même d’infirmière à la plupart des heures de la journée, et éloignement de cette prison de la ville qui a entraîné la mort de nombreux prisonniers alors qu’ils étaient transférés à l’hôpital.

Parfois, il faut plus de deux heures pour amener un prisonnier malade à l’hôpital. Cela a entraîné la mort de centaines de prisonniers. Nous avons maintes fois averti les autorités pénitentiaires de la pénurie d’ambulances, de médecins, d’infirmières et même de médicaments, mais elles ne se sont pas occupées de ces problèmes. À plusieurs reprises, elles ont plutôt accusé la personne qui disait la vérité de « propagande contre l’État », la condamnant à des peines de prison plus longues.

Peut-être que cette fois aussi, je serai exilé dans un endroit plus lointain et plus terrible pour avoir diffusé ces informations. Le devoir d’un journaliste, cependant, est d’exprimer la vérité, de diffuser l’information, de rechercher la justice et de soutenir les opprimés. J’espère que vous pourrez sauver ces chers jeunes hommes avant qu’il ne soit trop tard.

La critique et la protestation ne doivent pas être réprimées par des balles et des peines de prison.

N’éludez pas le problème. Au lieu de construire des prisons, créez des emplois et résolvez les problèmes des jeunes.

La vie de dizaines de jeunes hommes en prison est en danger.

Le coronavirus et les vendeurs de drogue attendent dans les coulisses les personnes arrêtées en novembre 2019. N’oubliez pas celles arrêtées en novembre 2019 !

Post-scriptum :

Mardi dernier, un certain nombre de prisonniers ont été envoyés en congé pour les vacances de Norouz. Cette permission spéciale durera 30 jours. Pour de nombreux détenus, ce congé sera lié à leur liberté. Mais ce congé n’a jamais inclus les manifestants incarcérés, les prisonniers politiques, les journalistes et les enseignants.

Il convient de noter qu’un grand nombre des personnes arrêtées lors des manifestations de novembre 2019 sont actuellement sauvagement torturées par des interrogateurs et des agents du ministère du renseignement du Grand pénitencier de Téhéran.

Source : Iran HRM

Tags: coronavirusdroguedroguescoronavirus
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