CSDHI – Le journal officiel Mostaghel, dans une interview avec un responsable de la santé, a reconnu que le nombre élevé de décès dus à la COVID-19 est le résultat des politiques criminelles du régime.
Le Dr Hossein Rafiei, membre du Conseil national de la paix, a expliqué que ces politiques ont entraîné des milliers de décès évitables et ont contribué à la propagation du coronavirus, la COVID-19, en Iran et au Moyen-Orient.
Il a déclaré que la politique d’immunité collective, qui consistait à ne pas prendre la mise en quarantaine « au sérieux » en premier lieu et à reprendre trop tôt les activités économiques, a créé la deuxième vague du virus.
Rafiei a admis que les mollahs disposent de vastes ressources économiques qui auraient pu être utilisées pour garder les gens chez eux plus longtemps, avec plus qu’assez pour payer les frais de subsistance de 30 à 40 millions de personnes.
Il a déclaré : « Selon les dernières statistiques de la Banque centrale de novembre 2019, le volume de liquidité est de 476 913 958 euros, auxquels s’ajoutent quotidiennement 287 569 503 euros. Quelques 75 % de cette liquidité a été déposée auprès des banques et elles ont reçu un profit quotidien de 208 989 464 euros – avant la réduction des intérêts des banques – et on dit que 500 personnes contrôlent la majeure partie de ce montant de liquidités. Si la moitié du bénéfice quotidien est prélevée sous forme d’impôt, 3 134 841 972 euros peuvent être divisés en 417 euros et donnés à sept millions et demi de ménages (environ 30 millions de personnes) chaque mois pour leurs dépenses. On pourrait alors s’attendre à ce que ces ménages respectent la quarantaine, aient une chance de vivre et suivent les conseils de santé. »
Le problème est que cet argent est détenu par des responsables corrompus, y compris le Guide suprême Ali Khamenei, qui contrôle neuf grandes institutions financières d’une valeur de plus de mille milliards de dollars :
– Coopératives militaires
– Fondation des martyrs et des anciens combattants
– Fondation pour le logement de la révolution islamique
– Fondation de secours de l’Imam Khomeini
– Fondation Mostazafan
– Organisation économique Razavi
– Exécution du quartier général de l’Ordre de l’imam Khomeiny
– Développement économique des futurologues
– Gardiens de la révolution (les pasdarans) Quartier général de la construction de Khatam ‑ al Anbiya
Rafiei a déclaré : « Toutes ces ressources sont disponibles au niveau national, et elles peuvent être utilisées pour combattre le coronavirus, réduire l’inflation et même promouvoir le développement dans une certaine mesure. Cependant, la condition la plus fondamentale pour atteindre ces objectifs est une gestion appropriée et fondée sur des principes, exempte de toute rhétorique. Ignorer cette condition aggravera considérablement les crises émergentes. »
Il a averti que le régime ne sera pas en mesure de gérer les crises qui couvent dans l’Iran post-coronavirus en raison d’un manque de démocratie, ce qui affaiblira le pouvoir consolidé du régime, déjà fragilisé par les soulèvements de 2018 et 2019.
Rafiei a déclaré : « Nous devons accepter que la gestion de la société par la force, bien que sous une façade légale, a pris fin. »
Source : Iran Focus (site anglais)