CSDHI – L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé mardi 7 juillet 2020 que le nombre de morts causés par la COVID-19 en Iran dépasse le chiffre de 66 900. Le nombre de victimes à Téhéran est de 16 900.
Iraj Harirchi, le vice-ministre de la santé du régime, a admis que 18 millions de personnes sont infectées par le Coronavirus. Il a déclaré : « Dans certaines provinces où l’épidémie du coronavirus a commencé plus tôt, plus de 50 % de la population est infectée par le virus.
Par conséquent, le chiffre de 18 millions de personnes infectées par le virus n’est pas étrange. » S’adressant aux médias publics, Fartaknews, il a ajouté : « Il est très probable que le nombre de décès pourrait atteindre le chiffre de 200 journaliers. »
Se référant aux objectifs épidémiologiques des tests sérologiques, Masoud Mardani, membre du NCCT, a déclaré à l’ISNA : « Ce test a été effectué au hasard, et nous avons constaté que 18 millions d’Iraniens, soit environ 20 % de la population du pays, ont été infectés par la maladie jusqu’à présent. »
Le quotidien officiel, Hamshahri, a écrit : « Une étude des statistiques du ministère de la santé montre qu’au cours des dix derniers jours, en moyenne, 106 personnes ont été infectées en Iran et qu’environ six personnes ont perdu la vie à cause de ce virus toutes les heures. »
Aucune province blanche dans le pays
Le président de l’Université des sciences médicales de Hormozgan a été cité par ISNA comme ayant déclaré : « L’Hormozgan est maintenant au plus fort de la maladie… Une nouvelle propagation de la maladie est attendue dans les villages cette semaine. »
Morteza Khatami, membre de la commission de la santé et du taitement au sein du Parlement du régime, a déclaré à l’agence de presse Tasnim : « La suppression des restrictions sous prétexte de questions économiques fait craindre que la santé soit sacrifiée pour des raisons économiques. »
Dans le sud du Khorasan, le président de l’université des sciences médicales de Birjand a déclaré à IRNA : « Actuellement, nous n’avons aucune ville moins dangereuse ou blanche (sans virus) dans la province. »
Au Golestan, le président de l’Université des sciences médicales a déclaré à l’agence de presse Mehr : « Une catastrophe pire que celle de mars est attendue … Un pic aussi élevé que celui de mars n’est pas hors de portée. Nous nous attendons à des problèmes dans la fourniture des services en raison du manque d’oxygène et de lits, et nous devons prendre une décision rapide à cet égard. »
Une centaine d’infirmières ont contracté le Covid-19
Harirchi a également été cité par la télévision officielle, affirmant que 15 000 membres du personnel médical du pays avaient contracté le virus.
Selon le site web Tasnim, le vice-président de l’université des sciences médicales de Zanjan a déclaré : « Le nombre de patients atteints du coronavirus augmente … Nous sommes confrontés à une pénurie d’équipements, et les installations actuelles ne sont pas suffisantes pour les patients qui arrivent … Cent membres du personnel médical ont été infectés par la COVID-19 … La province manque de personnel dans les secteurs de la santé et du traitement, ainsi que d’installations hospitalières. »
Alors que les autorités locales de différentes provinces font état d’une grave pénurie de services médicaux et de la désintégration du système de santé, le président des mollahs, Hassan Rouhani, a déclaré avec effronterie : « Notre système de santé et d’hygiène était si actif que nous avions à peine besoin de demander l’aide de nos forces armées. Pendant ce temps, notre système de santé et d’hygiène fonctionne et, en même temps, il augmente sa capacité dans les hôpitaux et l’hospitalisation. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les infirmières protestataires qui ont été attaquées à coups de bâton et de Taser à Mashhad, ainsi que les médecins généralistes, les infirmières et tout le personnel médical qui font de leur mieux pour sauver la vie des patients.
Elle a ajouté : « En pillant et en dilapidant les richesses et les ressources publiques dans des projets nucléaires et de missiles, ainsi qu’en faisant du terrorisme et du bellicisme, le régime clérical a détruit les infrastructures du pays. En dépit des médecins et des infirmières les plus compétents et les plus dévoués, il a laissé notre peuple sans défense face à la maladie. La seule façon de mettre fin à cette situation est de renverser le régime clérical et d’établir la démocratie et la souveraineté populaire. »
Source : Stop au Fondamentalisme