CSDHI – Selon des informations dignes de foi, le régime inhumain des mollahs prévoit de démolir le cimetière de Khavaran dans l'est de Téhéran, sous prétexte de « transformer Khavaran en un projet de parc ». A ce titre, il veut détruire la preuve juridique la plus importante restant du massacre de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988. Les témoignages indiquent que les agents du régime ont déjà retourné la terre du cimetière et brisé des plaques de ciment.
La démolition de Khavaran avait d'abord été ordonnée par le Guide suprême des mollahs Ali Khamenei en personne, et avait été inscrite au programme de Mahmoud Ahmadinejad, alors maire de Téhéran. Les mollahs, qui avaient entamé ce projet sous le prétexte de transformer les lieux en cimetière public, ont été contraints d'abandonner l'idée face aux protestations des familles des victimes. En 2006, Ahmadinejad, agissant désormais en président des mollahs, a ordonné la démolition de plusieurs pierres tombales de prisonniers politiques dans ce cimetière.
En 1988, le régime avait creusé d'énormes fosses dans le cimetière de Khavaran pour y enterrer les corps de milliers de prisonniers politiques massacrés dans ces charniers. Puis il avait essayé de dissimuler ce massacre par des tromperies. Cependant, la Résistance iranienne a publié de nombreux documents et preuves dénonçant ce crime contre l’humanité aux yeux du monde.
Au cours de ce massacre, plus de 30.000 prisonniers politiques, dont beaucoup avaient fini de purger leur peine, avaient été envoyés à la potence pour simplement soutenir, être sympathisants ou membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI). Ils ont été exécutés par groupes entiers sur ordre de la fatwa de Khomeiny.
Le cimetière de Khavaran, la preuve la plus significative des crimes des mollahs en 1988, a servi ces deux dernières décennies pour rappeler une petite partie de l’effroyable bilan du fascisme religieux et a été le point de regroupement des familles des victimes et des protestations contre les tyrans sanguinaires de l’Iran. La destruction de cet endroit a toujours été à l'ordre du jour du régime. Ahmadinejad était connu des Iraniens comme « le bourreau aux 1000 coups de grâce » en raison de son passé criminel dans les salles de torture, particulièrement au cours de la période des massacres. Après son arrivée à la présidence des mollahs, il a toujours tenté de détruire ce cimetière.