CSDHI – Alors que les hostilités entre les factions internes du régime et leurs démêlés sur la mascarade électorale prennent de l’ampleur, les Téhéranais, en particulier les jeunes, ont manifesté par milliers dans différents points de la capitale, comme la rue Fatemi, la rue et la place Vali-Asr, la place Vanak, la rue Chariati, la rue Takht-e-Tavous et Sa'adatabad contre l'élection frauduleuse et illégitime.
Les manifestants ont scandé « Avec l'aide de Dieu, la victoire est imminente. Mort à ce gouvernement trompeur », « population enthousiaste, donne-nous ton soutien », «canons, chars et milice ne sont plus efficaces ». Ils ont appelé au renversement de l'ensemble du régime des mollahs avec toutes ses factions.
Les Forces de Sécurité de l'Etat (SSF) et la brigade spéciale anti-émeute ont chargé les manifestants et les opposants au régime, les frappant à coup de matraques et tirant des gaz lacrymogène et des sprays de poivre. Les jeunes ont répliqué aux agents à coups de pierres.
De nombreux bus et de motos des forces répressives et plusieurs banques et bâtiments de l'état ont été incendiés dans des affrontements entre les manifestants et les forces de la répression. Des manifestants ont été arrêtés.
Lors d'une conférence de presse samedi, Sadeq Mahsouli, le ministre de l'Intérieur du régime, a déclaré : « Ceux qui organisent ces rassemblements ne soutiennent aucun des candidats, ils veulent utiliser les rassemblements pour l’intérêt de leur propre et, par conséquent, il ne faut pas leur donner cette occasion ».
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a qualifié la montée brutale de la répression des opposants, les purges touchants les factions et les luttes intestines généralisées au sein du régime comme la conséquence de la reconduction de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence des mollahs. Elle a appelé les organisations internationales des droits de l'homme à condamner cette répression sauvage.
Ces manifestations se déroulent alors que le régime des mollahs a déployé des milliers de forces de la répression et anti-émeutes dans plusieurs endroits à Téhéran, en particulier dans les rues menant au ministère de l'Intérieur, pour faire régner la terreur et de répression.
Ahmad Reza Radan, commandant adjoint des FSE, a ouvertement menacé samedi, «de traiter durement tout rassemblement non autorisé ». Qui plus est, l'agence de presse Fars, affiliée au Corps des gardiens de la révolution islamique, a déclaré : « Les FSE ont une présence massive sur le terrain ».
Source: ncr-iran.org