CSDHI : Le procureur général de la province d'Ispahan a prévenu que les "quelques éléments" à l'origine des troubles post-électoraux dans le pays étaient passibles de la peine de mort, rapporte mercredi l'agence de presse Fars.
"Nous prévenons ces quelques éléments contrôlés par l'étranger qui cherchent à perturber la sécurité intérieure en incitant des individus à détruire et à commettre des incendies criminels que le code pénal islamique prévoit l'exécution pour de tels individus faisant la guerre à Dieu", a déclaré Mohammadreza Habibi, sans préciser si cette mise en garde s'appliquait à Ispahan ou à l'ensemble de l'Iran.
Par ailleurs un communiqué du principal mouvement d’opposition organisé a rapporté que les autorités du régime « esquivent les questions des familles des blessés et des tués du soulèvement de ces derniers jours et dans de nombreux cas refusent de rendre les corps et demande le ‘prix des balles’ ».
« Dans une autre mesure, les forces répressives ont attaqué les domiciles des familles des tués pour les menacer d’arrestation en cas de funérailles publiques. Hier soir les motards des forces spéciales ont attaqué la cérémonie de deuil d’une famille de martyr dans le nord-ouest de Téhéran et ont arrêté plusieurs personnes les emmenant vers une destination inconnue », ajoute le communiqué du Conseil National de la Résistance d’Iran.