CSDHI – Au cours des dernières heures de mardi soir, les agents du régime des mollahs en Irak, dans une reprise des actions du Corps des gardiens de la révolution (CGR) et des agents en civil en Iran, se sont mis à briser les vitres des véhicules des résidents d’Achraf, à crever leurs pneus avec des couteaux et des poignards, à briser avec leurs blindés les arbres et les trottoirs en pierre bordant les routes ou disposés au milieu de la chaussée. Ils sont extrêmement sensibles à la prise de photos et de vidéo, et attaquent violemment ceux qui filment leurs actions.
Les agents sont armés de matraques électriques, de haches, de barres de fer, de courroies métalliques, de bâtons recouverts de clous qui dépassent. Ils empêchent le passage des véhicules transportant les blessés et battent les passagers avec l'intention de tuer. Mehrdad Safari, un membre de l’OMPI, est un de ceux qui vers minuit a reçu un coup sur la tête d’où jaillissait le sang.
À 24:00, heure locale, les forces irakiennes ont empêché l'entrée d'un médecin irakien venu soigner les blessés, dont beaucoup sont dans un état critique. La Résistance iranienne considère Nouri al-Maliki, directement et personnellement responsable du massacre d'aujourd'hui à Achraf, de l’interdiction faite aux médecins d’entrer dans le camp et de la mort des personnes dans un état critique. Leurs familles et leurs avocats porteront plainte devant les tribunaux internationaux.
Un colonel irakien a menacé que si l’OMPI refusait de se rendre, demain, ils devront s'attendre à un massacre pire que ce qu'ils ont eu aujourd'hui. Les membres de l’OMPI qui ont entendu les déclarations de ce colonel ont tous répondu qu'ils ne se rendront jamais au régime des mollahs et à ses agents, que ce soit en Iran ou en Irak, même si cela signifie qu'ils soient tous envoyés devant un peloton d’exécution ou pendus à Achraf, comme le massacre des prisonniers politiques par le régime des mollahs en Iran en 1988.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 juillet 2009