CSDHI- A la veille du 7 décembre, les étudiants se font entendre, menant de nombreuses manifestations. Une sorte répétition pour donner au régime un avant-goût de la générale du 7 décembre qui devrait ébranler un peu plus la théocratie.
A l’université libre de Tabriz (nord-ouest) et la faculté Razi de Kermanchah (ouest) et à l’IUT Nochirvan de Babol (nord) , les protestations ont ponctué les cours. A l’Ecole de Sciences Humaines Allameh Tabataba’i de Téhéran ils ont mis le feu au portrait de Khamenei, le guide suprême des mollahs.
A l’université internationale de Qazvine (nord-ouest), ils ont entamé une grève de la faim et organisé un sit-in, pour protester contre l’arrestation de camarades de classe. Avec leur libération, ils ont aussi demandé celle de tous les prisonniers politiques.
Le 24 novembre à l’université Meli de la capitale, les étudiants ont lancé des « Mort au dictateur » lors d’une cérémonie à la mémoire de l’écrivain Ali Chariati, entrecoupés de « Alla-o-Akbar » et de « les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation ».
A la faculté Amir Kabir de Mahchahr, les étudiants entendent bien faire bruyamment comprendre que la répression ne passera pas. Ils ont fait savoir que si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, le mouvement allait faire tache d’huile.
A la faculté des sciences et de l’industrie de Téhéran, les protestations de la journée ont trouvé un écho à la cité U la nuit où les cris de « Allah-o-Akbar » ont ricoché de fenêtre en fenêtre et de terrasse en terrasse.