CSDHI – Ces derniers jours, de nombreuses arrestations ont eu lieu. L’Iran est plus que jamais déterminé à réprimer et maltraiter, avec un surcroît de violence, la minorité kurde iranienne. Nous vous en présentons trois exemples récents.
Un journaliste et un enseignant arrêtés
Les forces iraniennes ont arrêté un enseignant et un journaliste à Oshnavieh et Sanandaj, dans l’ouest de l’Iran, les 30 et 31 janvier. Tous les deux sont kurdes. Ces arrestations s’intègrent dans une vague d’arrestations de civils et de militants kurdes, ont indiqué des sources au Kurdistan Human Rights Network (KHRN).
Les forces du régime ont emmené les deux militants kurdes dans des lieux inconnus.
Le 31 janvier, les forces de l’agence du renseignement ont arrêté Mahmoud Mahmoudi. Il s’agit du rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agrin Rozh, à Sanandaj. Puis ils ont fouillé sa maison.
Séparément, le 30 janvier, les forces de sécurité ont arrêté Aziz Qadertaj, un enseignant de l’école primaire du village de Nazriveh, à Oshnavieh.
Ces quatre derniers jours, les forces de sécurité ont arrêté au moins 11 civils et militants kurdes, dans la ville d’Oshnavieh. Elles les ont emmenés dans des lieux inconnus.
L’Iran arrête deux autres civils kurdes
Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté deux civils kurdes à Oshnavieh, dans l’ouest de l’Iran, le 30 janvier dernier.
Elles ont fait une descente au domicile de Vahed Sheikh Mohammadi, un habitant du village d’Aliabad à Oshnavieh. Puis elles ont procédé à son arrestation et ont fouillé sa maison.
Simultanément, elles ont arrêté Fardin Bayazidi d’Oshnavieh sur la route de Naqadeh.
Les informations recueillies par le KHRN suggèrent que les agents iraniens ont arrêté un total de 11 personnes à Oshnavieh, ces derniers jours.
Les forces de sécurité ont arrêté au moins 78 civils et militants kurdes au Kurdistan depuis le début de la récente vague d’arrestations, le 9 janvier.
L’Iran arrête un écrivain kurde
Les forces de sécurité iraniennes ont, par ailleurs, arrêté Mostafa Ilkhanizadeh, un écrivain kurde. Il est également le directeur de l’Institut culturel et éducatif de la ville de Bukan connu sous le nom de « Adab », le 26 janvier. C’est ce qu’a déclaré une source fiable au Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN).
Les forces de sécurité l’ont transféré dans un lieu inconnu, a déclaré la source.
Ils auraient fait une descente à son domicile et à l’institut Adab. Ils ont confisqué un certain nombre de ses effets personnels, dont des téléphones portables et des ordinateurs.
