CSDHI – A 17h00 locale, la foule courageuse regroupée devant le portail de l’Ecole des Beaux-arts lançait les slogans « Mort au dictateur » et « Mort à Khamenei ». Armés de bâtons, des agents en civil et de la sécurité les ont chargés en faisant quelques blessés. Les escarmouches entre les jeunes et les agents se sont étendues dans les rues alentours.
Les étudiants de la faculté des Sciences de l’Industrie Charif ont opposé une vive résistance aux cris de « Allah-o-Akbar » aux agents qui les ont violement agressés sous une pluie de coups pour les empêcher de sortir de l’université. Ils voulaient rejoindre les gens qui se trouvaient dans la rue Azadi. Les étudiants de l’université de Téhéran ont entonné le chant « Le camarade de classe » tout en essayant de rejoindre les gens rassemblés devant l’université.
Au carrefour Mossadegh et sur la place Vanak, il y a deux attroupements et des heurts ont éclaté avec les agents. Les gens résistent aux assauts violents des forces de sécurité.
A la station de métro « 15 Khordad » à Téhéran, des gens se sont battus contre les agents et ont mis une raclée à un milicien du Bassidj.
A 17h00 locale, dans la rue Ferdoussi, des agents en civil ont violement tabassé deux appelés du service militaire qui refusaient de se livrer à la répression, avant de les emmener.
Toujours à 17h00, des hélicoptères de la sécurité ont survolé la place Imam Hussein pour contrôler la population.
Cet après-midi, après le déclenchement des protestations et des affrontements divers à Téhéran, Hossein Sadjedi-Nia, commandant des Forces de Sécurité de l’Etat (FSE) du Grand Téhéran, est arrivé sur le terrain et a menacé les protestataires. « La police, a-t-il dit, réprimera toute infraction, quelle qu’elle soit et où que ce soit, et ne permettra pas que certains restreignent la sécurité des citoyens et la mettent en danger. »