CSDHI – Le régime des mollahs a condamné au fouet l’ancien ministre iranien des Routes et du Développement urbain pour avoir » publié des mensonges « .
Selon l’agence de presse officielle Tasnim, Abbas Akhoundi, 64 ans, devra purger trois mois de prison et recevoir 60 coups de fouet, selon la décision de la cour d’appel de Téhéran. Akhoundi fut ministre des Routes et du Développement urbain de 2013 à 2018 sous la présidence d’Hassan Rouhani.
Il s’agit du troisième cas de condamnation à la flagellation au cours du mois d’août
Le 4 août, le tribunal pénal iranien a condamné trois prisonniers politiques à un total de 150 coups de fouet et neuf mois de prison à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran. Les trois hommes s’appellent Nayeb Hajizadeh Yongjeh, Keyhan Mokaram Anbi et Nayeb Askari.
Le 5 août, la justice a condamné un militant des médias à une peine de prison et à des coups de fouet pour avoir « diffamé » des responsables locaux dans l’ouest de l’Iran. Morteza Haghbayan fut condamné à deux ans et six mois de prison, à 90 coups de fouet et à une amende de 10 millions de tomanes (environ 330 €) pour avoir « diffamé des responsables de la province du Kurdistan et publié des documents officiels ».
L’utilisation par l’Iran de châtiments dégradants et de la torture
Le régime iranien est l’un des rares États qui recourt encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
La flagellation est régulièrement infligée par le régime à ses opposants politiques, y compris les manifestants et les dissidents.
Plus de 100 « délits » sont passibles de flagellation en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, les agressions, le vandalisme, la diffamation, les relations extraconjugales et la fraude. Elles couvrent également des actes qui ne devraient pas être criminalisés/ Par exemple, l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, l' »atteinte aux bonnes mœurs » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
Source : Iran News Wire