L'Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi une résolution critique à l'égard de la situation des droits de l'homme en Iran, "fréquemment" bafoués. L'Assemblée générale de l'ONU "se déclare profondément préoccupée par des violences graves et répétées des droits de l'homme" en Iran prenant notamment les formes suivantes: "le recours à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, y compris la flagellation et l'amputation".
L'Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi une résolution critique à l'égard de la situation des droits de l'homme en Iran, "fréquemment" bafoués.
L'Assemblée générale de l'ONU "se déclare profondément préoccupée par des violences graves et répétées des droits de l'homme" en Iran prenant notamment les formes suivantes: "le recours à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, y compris la flagellation et l'amputation". Elle mentionne également "le nombre, toujours élevé et en augmentation rapide, d'exécutions pratiquées sans égard pour les garanties reconnues au niveau international, y compris les exécutions publiques". L'Assemblée souligne "l'imposition et l'exécution de la peine capitale qui continuent de viser des personnes qui étaient âgées de moins de 18 ans au moment des faits". Elle évoque également "la lapidation et la pendaison comme méthodes d'exécution" et "la persistance des inégalités et de la violence qui touchent les femmes, la répression constante des défenseurs des droits fondamentaux des femmes". De manière générale, le texte de la résolution critique les arrestations et la discrimination persistantes visant les femmes et les filles dans la loi et la pratique. La résolution relève les limitations sévères et les restrictions concernant le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Elle stigmatise les arrestations arbitraires, ainsi que des détentions et longues peines de prison. La résolution a été adoptée par 78 voix pour, 45 contre et 59 abstentions.
Belga