CSDHI – Le diplomate au service du terrorisme du régime iranien Assadollah Assadi, qui a tenté de faire exploser la conférence annuelle de la Résistance en France en 2018, a menacé la police belge des conséquences d’un procès lors de son interrogatoire avant même d’avoir mis les pieds au tribunal.
Il a déclaré que les mandataires étrangers du régime dans le monde « ne resteront pas silencieux » et que les pays occidentaux devront faire face aux conséquences de tout procès.
Les systèmes judiciaires des pays occidentaux étant essentiellement indépendants, ils sont moins influencés par les politiques d’apaisement. Ils n’ont donc pas prêté attention à ses menaces, et il a été poursuivi en justice. C’est la première fois qu’un diplomate du régime est poursuivi et condamné à 20 ans de prison.
Le crime d’Assadi était si évident que personne ne pouvait ignorer ses conséquences dangereuses et catastrophiques et contourner la justice. Toute tentative d’agir ainsi aurait créé un grand scandale pour le gouvernement belge, dont le prix politique et moral était élevé.
Assadi a refusé de faire appel du verdict du tribunal car il savait qu’il n’avait aucune chance d’échapper à la justice. Il s’est avéré que la prolongation du procès révélerait des informations plus sensibles sur les activités de terrorisme de l’appareil diplomatique du régime.
Les motifs de cette « prochaine opportunité », que le régime attendait, étaient déjà planifiés avant le verdict final. Un traité d' »échange » de prisonniers avec le régime a été signé dans le plus grand secret et il a été « intercalé » entre deux questions commerciales avec deux autres pays dans le projet de loi proposé pour adoption à la Chambre des représentants belge.
De cette façon, le régime iranien serait en mesure de reprendre son diplomate terroriste.
Réagissant à cet accord honteux, la Résistance iranienne a lancé une campagne mondiale, qui a rapidement attiré le soutien de nombreux dignitaires du monde entier. En conséquence, le projet de loi, qui était censé être approuvé en silence, sans aucune déclaration d’inquiétude, a été soumis à deux jours de débat intense par la commission des relations étrangères du Parlement belge.
La présentation du projet de loi au Parlement a été reportée au jeudi 14 juillet.
Il est évident que garder le silence face à de tels actes de terrorisme ne fera qu’encourager le régime iranien à étendre ses actes de terreur. Par conséquent, le cas de l’échange d’Assadi aura des conséquences désastreuses à l’avenir car il crée un dangereux précédent, encourageant d’autres pays à faire de même.
Mettre en danger la vie des réfugiés iraniens en Europe et en Amérique mettra également en danger la vie des citoyens de ces pays, ce que les partisans de l’apaisement ont ignoré pendant plus de quatre décennies.
Source : Iran focus (site anglais)