20 février 2012 Métro Montréal – Les Iraniens ont encore éprouvé, lundi, des interruptions à leur accès à Internet, alors que des élections sont prévues dans quelques jours.
Cette nouvelle mesure vise les sites ayant recours au populaire protocole de sécurisation des échanges sur Internet Secure Sockets Layer (SSL). Tous les sites Internet dont l’adresse commence par « HTTPS » ne sont plus accessibles depuis aujourd’hui dans ce pays de l’Asie de l’Ouest.
Selon un expert en technologie de Téhéran, les internautes n’ont tout simplement plus accès à leur courriel. « La situation concernant l’accès à ses sites Internet est encore pire que la semaine passée étant donné que les VPN ne fonctionnent pas », a-t-il ajouté à Reuters.
Il faut dire que les internautes iraniens ont l’habitude de recourir au VPN (Virtual Private Network ou en français, réseau privé virtuel) pour passer par-dessus le filtre du gouvernement qui bloque l’accès à de nombreux sites Internet, dont des sites internationaux d’actualités et la plupart des réseaux sociaux, comme Facebook.
Rappelons que la semaine dernière, des interruptions dans le service Internet ont affecté des millions d’Iraniens qui ne pouvaient plus accéder à leur courriel et aux réseaux sociaux. Le gouvernement voulait, en effet, étendre sa surveillance sur la population.
Il faut dire que les habitants de ce pays d’environ 78 millions d’habitants ont de la difficulté a accéder à la Toile depuis la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Les contestataires avaient recours aux réseaux sociaux pour organiser des manifestations contre le gouvernement.
Les élections législatives de 2012 sont prévues pour le 2 mars prochain.