CSDHI – Lors d’un discours le mercredi 15 février 2023, Khamenei a une fois de plus parlé des « grands progrès » dans tous les domaines, Il s’est justifié sur les raisons pour lesquelles les Iraniens ne voient pas ces grandes améliorations et ne les ressentent pas dans leur vie. Il les a attribué à la faiblesse de la propagande de son régime.
Indépendamment des mensonges et de l’hypocrisie de Khamenei et de son laquais le président Raïssi (l’homme de tête), un indicateur clair et indiscutable qui est sous les yeux de tous et qui éclate les bulles de mensonges et les détruit est le taux de change du rial par rapport au dollar, qui a maintenant atteint un dollar égal à 500 000 rials.
Lorsque Raïssi a pris le pouvoir en août de l’année dernière, le taux du dollar était de 260.000 Rial. Ainsi, la valeur et le pouvoir d’achat de la monnaie officielle du pays ont été divisés par deux en un an et demi.
Bien que la dévaluation massive du Rial, soit un signe clair de l’effondrement économique, mais ne démontre qu’un aspect du processus de la chute du régime ; Il y a ceux dans le régime qui voient l’effondrement global du régime et son processus accéléré et donnent des avertissements sur ce qui se passe.
L’avertissement de Ranani à Khamenei
L’un d’entre eux est un économiste du régime nommé Ranani. Dans un article publié dans les médias du régime le 16 février 2023, il explique qu’il a d’abord essayé de transmettre cet avertissement à Khamenei par l’intermédiaire de l’ancien ministre des affaires étrangères Javad Zarif, mais qu’il n’y est pas parvenu, et qu’il le publie maintenant sous forme de lettre ouverte.
Ranani a déclaré que la raison pour laquelle il a publié cet article est d’empêcher la « révolution d’en bas » et de sauver le système, et bien qu’il reconnaisse qu’il pense que l’opportunité d’une « réforme d’en haut » a été perdue, il exprime en même temps l’espoir que « maintenant, seule la « révolution d’en haut » permet d’exclure la « révolution d’en bas » ; sinon, la « révolution d’en bas » se produira naturellement.
Khamenei devrait savoir qu’il ne faut pas se vanter et se réjouir de la stabilité actuelle de la situation, qui dispose de moins de temps qu’il ne le pense.
L’économiste de ce régime explique : » L’effondrement de tout système social… comporte deux phases et quatre étapes qui se produiraient successivement et à tour de rôle. La première phase est la « chute mentale » qui comporte deux étapes : « Chute de l’efficacité » et « Chute de la compétence » ; Et la deuxième phase est la « chute objective », qui comprend également deux étapes : « chute des symboles » et « chute des structures »…
Les raisons de la chute du régime de Khamenei
Maintenant, je crois que la République islamique a traversé les trois premières étapes de la chute et se trouve au seuil de la quatrième étape », a-t-il ajouté.
Après avoir décrit comment le régime est passé par 3 étapes d’effondrement au cours des 4 dernières décennies, Ranani énumère certains des signes de la dernière étape d’effondrement et écrit, entre autres : « Des dizaines d’yeux de jeunes qui ont perdu la vue à cause de fusils de chasse… Cacher et enterrer des cadavres la nuit » et harceler les familles des victimes.
Arrestation et empêchement du traitement des blessés ou transport des blessés des hôpitaux vers les prisons ; Absence d’enquête et de réponse aux allégations de harcèlement sexuel de certaines femmes arrêtées…
Près de 100 personnes ont été tuées à Zahedan en une journée et le gouvernement n’a pas accepté d’en assumer la responsabilité, rejetant la faute sur les groupes d’opposition. Dans le même temps, il n’a pas autorisé la création d’une commission nationale de recherche de la vérité pour informer le public de ces meurtres, ce qui a en fait intensifié la chute des compétences.
En outre, des centaines de manifestants ont été tués au cours de ces quelques mois, mais Khamenei a évité de répondre à ces meurtres en attribuant simplement le comportement des manifestants à des incitations étrangères. »
L’économiste de ce régime a déclaré que « le système est maintenant confronté à un double choix : lancer une « révolution d’en haut » ou attendre une « révolution d’en bas » de la société. La même révolution qui déterminera et finalisera la chute de la quatrième étape. » « La prise de mesures et de réformes qui sont de la nature de ces périodes ne sera accueillie que par l’humour et le ridicule de la société. »
Ranani, qui semble être conscient des contradictions de ses pensées pour sauver le système et la « révolution d’en haut », écrit à la fin : « Honnêtement, je ne sais pas pourquoi cette profondeur de stupidité ne disparaît pas de l’intérieur de moi, et j’espère toujours que ce système coupé de la réalité commencera. » « Révolution d’en haut ». Peut-être que je les écris seulement pour réconforter mon cœur des grandes inquiétudes que j’ai. »
Source : Iran News Wire
