CSDHI – Trente-six des soixante sénateurs du Seanad Éireann (Sénat irlandais) ont adopté une déclaration soutenant les aspirations du peuple iranien et le plan en dix points proposé par Mme Maryam Radjav::i pour l’établissement d’une république démocratique en Iran.
« Nous sommes solidaires du peuple iranien dans son désir d’une république laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège par rapport aux autres », peut-on lire dans la déclaration signée. Les signataires rejettent toute forme de dictature et demandent instamment que le Corps des gardiens de la révolution islamique soit désigné comme une organisation terroriste.
De hauts fonctionnaires, tels que le président et le vice-président du Sénat irlandais, les dirigeants des deux principaux partis de la coalition, Fine Gael et Fianna Fáil, et le sénateur David Norris, ancien candidat à l’élection présidentielle, figurent parmi les signataires. Cinq anciens ministres, deux anciens médiateurs parlementaires, le président irlandais au Conseil européen et douze porte-parole du Sénat, dont ceux des affaires étrangères et de la défense, ont également apporté leur soutien.
La déclaration signée reconnaît avec empathie le bilan du soulèvement de la population iranienne : « Au cours des six derniers mois, le monde a été témoin d’un vaste soulèvement populaire en Iran, réclamant la liberté et la démocratie. Quelque 750 manifestants ont été tués et 30 000 arrêtés ».
Les sénateurs ont reconnu la responsabilité de la communauté internationale et ont manifesté un soutien explicite à la coalition démocratique du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). Ils ont approuvé le plan en dix points de la présidente du CNRI, Mme Maryam Radjavi, qui prône des élections libres, la liberté de réunion et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie des ethnies iraniennes et la dénucléarisation de l’Iran.
Ils ont exprimé leur ferme condamnation de « l’ingérence du régime iranien dans la région du Moyen-Orient et en Europe, y compris ses tentatives terroristes et ses cyber-attaques en Albanie ».
En conclusion, ils ont imploré la communauté internationale de se solidariser avec le peuple iranien dans sa quête de changement démocratique et de prendre des mesures décisives contre le régime actuel, notamment en inscrivant le Corps des gardiens de la révolution islamique sur une liste noire et en demandant aux responsables du régime de rendre compte de leurs crimes présumés contre l’humanité.