Des sources à l’intérieur de l’Iran font état le 10 mars de la grève de la faim d’un détenu politique à Chiraz qui en est à son 50e jour de grève. Saleh Moradi est incarcéré dans la sinistre prison d’Adelabad depuis 18 mois. Il appartient à la minorité religieuse musulmane très durement réprimée des Derviches. Il a été transféré à l’infirmerie de la prison tant son état s’est détérioré. C’est la deuxième fois qu’il y est transféré. Il souffre de graves douleurs rénales et gastriques.
Kasran Nouri, un autre derviche emprisonné et en grève de la faim, souffre lui aussi de vertiges, d’un grand amaigrissement, de baisse de la vue, de douleurs rénales, de dessèchement des intestins, de troubles hépatiques et gastriques.
Dans une mesure ignoble, les autorités judiciaires du régime ont demandé aux familles une caution de 50 millions de Tomans pour faire soigner Saleh Moradi hors de la prison. Les familles ont refusé et ont prévenu que tous les soins se feraient aux frais de la justice des mollahs.