CSDHI – Cette cohorte de signataires comprend des personnalités telles que le vice-président de l’Assemblée nationale française , les chefs de quatre groupes parlementaires, les présidents de trois commissions parlementaires, 15 députés de commissions et quatre anciens ministres.
Les membres de l’Assemblée nationale française ont exprimé leur soutien sans équivoque à la quête du public iranien pour une république démocratique où aucun individu, indépendamment de sa religion, de son ethnie, de ses antécédents familiaux ou de sa race, n’est privilégié par rapport aux autres. La déclaration atteste que « nous sommes solidaires du peuple iranien dans son désir d’une république laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège par rapport aux autres ».
La déclaration reconnaît que les Iraniens ont catégoriquement rejeté toutes les formes de dictature, qu’il s’agisse du régime du Shah déchu ou de l’establishment religieux actuel, et rejettent donc toute association avec ces régimes.
La déclaration de l’Assemblée nationale française apporte son soutien au Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) pour sa quête incessante de changements démocratiques au cours des quatre dernières décennies. À cet égard, elle soutient en particulier le plan en dix points proposé par la présidente du CNRI, Mme Maryam Radjavi, qui comprend des mesures telles que des élections libres, la liberté de réunion et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité entre les hommes et les femmes et un Iran non nucléaire.
Au cours des six derniers mois, l’Iran a été le théâtre d’un important soulèvement en faveur de la liberté et de la démocratie. La déclaration détaille les statistiques macabres de ce soulèvement, avec environ 750 manifestants tués et 30 000 personnes arrêtées.
En outre, les signataires ont condamné l’ingérence du régime iranien au Moyen-Orient et en Europe, notamment ses tentatives de cyberterrorisme en Albanie. Ils ont exhorté la communauté internationale à s’unir au peuple iranien et ont demandé que des mesures décisives soient prises contre le régime actuel, notamment l’inscription des pasdarans sur une liste noire et l’obligation pour les responsables du régime de rendre compte de leurs crimes contre l’humanité.
Ces membres de l’ Assemblée nationale française estiment clairement que s’il appartient au peuple iranien de déterminer son avenir, la communauté internationale a une responsabilité. La déclaration conclut : « Nous exhortons la communauté internationale à soutenir le peuple iranien dans sa quête de changement et à prendre des mesures décisives contre le régime actuel ». Il s’agit d’un appel aux armes qui exige non seulement une reconnaissance, mais aussi une action de la part des dirigeants du monde entier.
Source : Stop au Fondamentalisme