CSDHI – Plus tôt dans la semaine, le 1er octobre, Armita Geravand aurait été abordée par des patrouilles de guidage dans une station de métro de Téhéran. L’altercation physique présumée a entraîné une grave blessure à la tête qui l’a plongée dans le coma. Les spectateurs, y compris ses camarades, se souviennent de l’avoir vue saigner abondamment de la tête. L’intervention rapide du personnel médical sur place a permis son transfert immédiat à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Fajr.
Les services de sécurité ont rapidement envahi l’hôpital, interdisant l’accès à Armita Geravand à tout visiteur, y compris à sa propre famille. Fait troublant, les personnes qui l’ont accompagnée à l’hôpital ont été détenues pendant trois jours.
D’autres soupçons sont apparus lorsque ses parents sont apparus sur la chaîne de télévision IRNA deux jours après l’incident. Visiblement contraints et entourés de personnel de sécurité, ils ont affirmé que l’état d’Armita Geravand n’était que le résultat d’un évanouissement dû à une hypotension. Au cours de la même émission, un soi-disant « parent » a rejeté les allégations d’attaque de la patrouille en les qualifiant de simples rumeurs.
La controverse s’est aggravée lorsque le journal électronique FARAZ a publié une interview du père d’Armita. Son apparente ignorance de l’état de sa fille dans le coma a suscité des inquiétudes. Le rédacteur en chef a par la suite nié avoir publié ladite interview. Autre signe d’une tentative de dissimulation, tous les appareils mobiles appartenant à la famille d’Armita ont été saisis, vraisemblablement pour empêcher la diffusion de photos des soins intensifs.
Les professionnels de la santé ont depuis déclaré qu’Armita avait subi une hémorragie cérébrale à la suite d’un coup à la tête, ce qui jette un doute supplémentaire sur la thèse de l’évanouissement. Soulignant les circonstances troubles entourant la blessure d’Armita Geravand et les événements qui ont suivi, beaucoup se demandent comment, dans un métro bondé, Armita a pu subir une blessure aussi grave simplement en s’évanouissant.
Le retrait brutal des « surveillants du voile » des stations de métro après l’incident, associé à l’intimidation des camarades de classe d’Armita Geravand par les forces de sécurité, jette une ombre sur la version officielle.
Alors que l’attention mondiale se concentre sur le sort de la jeune Armita, des questions continuent de se poser sur la séquence des événements qui ont conduit à sa blessure tragique et sur la crédibilité du récit de l’État.
A la lumière de l’incertitude et des inquiétudes entourant l’état d’ArmitaGeravand, le Comité des femmes du CNRI, soutenu par Mme Maryam Radjavi, a demandé d’urgence une intervention du rapporteur spécial des Nations unies sur la violence contre les femmes.
Compte tenu de l’incertitude et des inquiétudes entourant l’état d’Armita, le Comité des femmes du CNRI, soutenu par Mme Maryam Radjavi, a demandé d’urgence l’intervention du rapporteur spécial des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes.
Source : Stop au Fondamentalisme