L’appareil judiciaire de province du Guilan dans le nord de l’Iran a annoncé le 9 juillet que selon le droit pénal de la dictature religieuse, quiconque commettra un acte proscrit par la religion en public sera emprisonné de 10 jours à deux mois ou recevra 74 coups de fouet.
De son côté Mohammad Ali Esfanani, porte-parole de la commission judiciaire du parlement a déclaré que « conformément au code pénal islamique, ceux qui violent les interdits religieux pendant le mois de Ramadan comme manger en public, méritent d’être punis».
Dans la province d’Ispahan, l’appareil judiciaire a fait savoir le 20 juillet que «dans un premier temps, la police judiciaire donnera un avertissement aux mal voilées et à ceux qui mangent en public, mais si l’infraction se poursuit, alors la police ouvrir un dossier sur eux. »
Le chef de la police d’Ispahan, le colonel Hassan Yardosti a également annoncé le même jour que des patrouilles de police sillonneront les parcs de la ville et les centres de loisirs pour s’assurer que nul ne mange en public pendant le Ramadan.
Dans la province du Khouzistan (sud-ouest de l’Iran) Abdol Hamid Amanat Behbahani, le n°2 de l’appareil judiciaire a averti le 10 juillet : « Selon le code pénal ceux qui mangent en public seront punis. Si la police constate des infractions dans les magasins d’alimentation, les restaurants et les métiers similaires, il y aura sanction.» Il a demandé à la police de distribuer des avertissements à ceux qui mangent dans leurs véhicules et de donner leur numéro de permis de conduire à la justice. »