CSDHI – La scène des élections législatives est tellement grotesque que le président de la nation, traditionnellement attendu comme un candidat de la capitale, a été relégué à représenter la province du Khorasan du Sud – une décision qui s’écarte nettement de la norme et souligne l’étendue de l’ingénierie électorale du régime.
Ces élections législatives sont critiquées comme étant les « moins compétitives » de l’histoire de l’Assemblée des experts, et des anomalies surprenantes ont été mises en lumière. Des informations du journal officiel Ham-Mihan soulignent les soi-disant « merveilles statistiques » de ces élections législatives, où des provinces entières comme Alborz, Khorasan Sud, Zanjan, Semnan, Fars, Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, et Lorestan ne sont confrontées à aucune concurrence.
Dans une tournure absurde des événements, Chiraz, qui s’est vu attribuer cinq sièges, n’a que quatre candidats qualifiés. Zanjan présente un scénario encore plus ridicule avec un seul siège à pourvoir et pas un seul candidat jugé qualifié. La nature non compétitive de ces élections législatives devrait s’étendre, d’autres provinces étant susceptibles de rejoindre la liste de celles qui n’ont pas de véritable compétition électorale.
Le régime se trouve à un point tel qu’une opposition, même minime, menace d’effilocher son tissu autoritaire. Des personnalités qui ont joué un rôle important au sein du système, comme Mostafa Pourmohammadi, célèbre pour son rôle dans le massacre des prisonniers politiques en 1988, sont mises à l’écart dans une tentative désespérée de consolider le pouvoir.
La disqualification de l’ancien président Hassan Rouhani, figure de proue de la faction réformiste, marque une nouvelle escalade dans la purge du régime à l’encontre de ses opposants potentiels. L’ampleur et l’intensité de ces disqualifications ont surpris même ceux qui sont habitués aux tactiques autoritaires du régime, soulignant un mépris flagrant pour l’intégrité électorale.
Contrairement aux « élections » orchestrées par le régime, le véritable pouls de la résistance iranienne bat dans les rues, où les jeunes défient les forces oppressives telles que le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) et les bassidjis en réclamant des changements. Ces jeunes courageux, par leurs actes de défi et de protestation, ont exprimé les votes les plus significatifs contre le régime, incarnant le véritable esprit de la « qualification » par leur résilience et leur opposition à la tyrannie.
Alors que le régime multiplie les manipulations électorales pour contourner le goulot d’étranglement qu’il s’est lui-même créé, le peuple iranien se mobilise de plus en plus pour se libérer de ce système oppressif. Les rangs grandissants de la jeunesse rebelle témoignent du mécontentement croissant et du désir fervent de changement. Des slogans tels que « Mort au pouvoir des mollahs », « Mort au dictateur » et « Mort à Khamenei » résonnent dans les rues, signalant une aspiration collective à la révolution plutôt qu’à des élections truquées.
Les élections législatives actuelles en Iran indiquent clairement que la légitimité du régime est en train de s’effriter. L’appel à la révolution se fait plus fort, porté par l’esprit indomptable de ceux qui cherchent à démanteler les fondations d’un système tyrannique. L’avenir de l’Iran, semble-t-il, ne sera pas écrit par ceux qui manipulent le processus électoral, mais par la jeunesse courageuse qui s’est engagée à libérer sa nation.
Source : Stop Fundamentalism