Twitter et Facebook, dont l’accès est interdit en Iran, ont été accessibles aux internautes iraniens durant deux jours, à cause de problèmes techniques.
Les réseaux sociaux, pourtant interdits en Iran, sont restés accessibles pendant 48 heures. Due à une défaillance technique, cette situation a provoqué une vague de moqueries sur Twitter. Fin de la censure ? Ouverture symbolique voulue par le nouveau président iranien ? Les messages ont déferlé sur la Toile iranienne, sans grands espoirs toutefois puisque ce type d’incident s’est déjà produit dans le passé.
Mise à jour : Le système de filtrage a été peu à peu rétabli et l’accès aux réseaux sociaux était de nouveau impossible ce mardi après-midi.
Les réseaux sociaux sont d’habitude filtrés en Iran. Mais pendant 48 heures, ce n’était plus le cas. Un signe d’ouverture du nouveau président Hassan Rohani ? Non, une simple erreur technique ! « Chers amis aux Etats-Unis, croyez vous aux miracles ? Eh bien, un miracle vient juste de se produire en Iran et le gouvernement a enlevé le filtrage sur Facebook ! ». Voilà, par exemple, ce que l’on peut lire depuis lundi sur Twitter. Une situation saluée avec sourire par les internautes iraniens : « Twitter et Facebook sont autorisés. Merci Rohani » !
Ouverture involontaire
Cette ouverture, involontaire, n’est pas du goût de tous. Abdolsamad Khoramabadi, un responsable chargé des délits sur internet assure que toute la lumière sera faite sur ces défaillances techniques et ajoute que si des fautes sont constatées, des mesures seront prises. Signe que la souplesse espérée par les internautes iraniens n’est pas encore d’actualité concernant la navigation sur le réseau.
Cela n’empêche pourtant pas certains responsables d’assurer leur communication politique via des pages officielles sur ces réseaux sociaux tant craints, comme par exemple l’ayatollah Khameneï qui est présent à la fois sur Twitter et sur Facebook !