CSDHI – Les autorités en Iran ont empêché qu’un homme décédé de confession bahaï puisse recevoir la toilette mortuaire et être enterré dans un cercueil, le 22 janvier. L’information a été révélée par le site Harana. De nombreux cimetières de cette minorité religieuse persécutée ont été détruits en Iran, et à Tabriz, grande métropole du nord-ouest, ils ne sont plus autorisés à laver les corps des défunts depuis juillet 2011.
Or cette minorité participait financièrement à l’entretien du cimetière municipal de Tabriz, dit Vadie-Rahmat et ses membres ont toujours été enterrés aux côtés des autres Tabrizis.
Il faut noter que onze corps ont été enterrés sans ablutions ni cercueil dans la ville de Miandoab, soit à une heure et demi de Tabriz, ce qui est contraire à la foi bahaïe qui permet d’ensevelir des morts seulement à une heure de distance.