CSDHI – La police de Kachmar, dans le nord-ouest de l’Iran, sert avec zèle la censure officielle. Elle mène pour cela une chasse sans répit aux antennes satellites, sur lesquelles les Iraniens, en général, se ruent pour obtenir des informations et sortir du carcan des barbus.
Ainsi donc, le chef de la police locale vient-il d’accrocher à son tableau de chasse un vendeur-installateur de récepteurs et antennes satellites : “Une fouille a été effectuée à son domicile où 200 appareils ont été confisqués”. Des propos que s’est empressée de reprendre l’agence Fars des gardiens de la révolution, le 6 avril, à l’affût de la moindre nouvelle pour alimenter le climat de terreur, en ces temps de vif mécontentement populaire.
Ce que ne dit pas Fars, c’est que 70% des Iraniens sont branchés et qu’à chaque fois qu’on les débranche d’un côté, ils se rebranchent de l’autre.