CSDHI – La Résistance iranienne appelle le Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le conseil des droits de l’homme, les rapporteurs de l’ONU et les organes concernés, ainsi que les organisations des droits humains dans le monde à prendre des mesures pour faire annuler la peine de mort du prisonnier politique Soheil Arabi. La Résistance iranienne appelle également à l’adoption de décisions contraignantes contre la montée des exécutions arbitraires perpétrées par le fascisme religieux en Iran.
Le photographe Soheil Arabi, âgé de 30 ans, est marié et père d’un garçon de 5 ans. Il a été arrêté par les pasdaran en novembre 2013 pour avoir posté une critique satirique contre les autorités du régime sur sa page Facebook et a été placé sous d’énormes pressions et sous la torture dans le quartier 2A de la prison d’Evine contrôlé par les gardiens de la révolution pour lui soutirer de force des « confessions ».
La cour suprême a confirmé la peine de Soheil Arabi le 23 novembre sous prétexte qu’il insultait le Prophète et les saints. Ce verdict a été rendu à la hâte juste un mois après la décision du tribunal préliminaire. Dans des dossiers séparés, il avait été accusé de “propagande contre le système et d’insulte au guide” et condamné à 3 ans de réclusion, 30 coups de fouet et une amende de 5 millions de rials.
L’allégation “d’insulte au Prophète de l’islam” est un simple prétexte brandi par un régime qui est lui-même le pire ennemi de l’islam et des musulmans et dont les dirigeants justifient leur effroyables crimes au nom de l’islam et du Coran. Le principal problème des dirigeants de cette dictature qui les pousse à prononcer des verdicts de ce genre, c’est la montée de la colère et de l’exaspération du peuple iranien qui surgit tous les jours sous différentes manières.
Source : Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne