CSDHI – La population en Iran souffre de maladies mentales, psychologiques et psychiatriques, 8 % au-dessus de la moyenne mondiale. Environ 15% de la population sont touchés par la dépression.
C’est le Dr Ali-Akbar Haghdoust qui inaugurait un nouveau service psychiatrique et neurologique à l’hôpital Nourieh de la ville de Kerman dans le sud de l’Iran qui annonçait cette information le 15 février.
Il révélait dans son intervention que les chiffres officiels parlent de 23,4% de la population touchés par des troubles mentaux et que sur cet ensemble, 26% étaient constitué de femmes.
Le ministère de la Santé du régime des mollahs avait récemment publié un rapport que 34% des Téhéranais souffrent de troubles psychologiques (soit 4 millions d’habitants, dans la capitale iranienne qui en compte 12 millions).
«En comparant les chiffres récemment publiés par le ministère de la Santé et les chiffres des grands journaux du pays il y a 50 ans, en cinq décennies, le nombre des cas de troubles psychologiques chez les habitants de Téhéran s’est multiplié par 800. Le nombre de ces malades est tellement élevé que les centres de soin n’ont pas la capacité de les recevoir et de les traiter tous, déplorait pour sa par le journal Arman. »