CSDHI – Washington, DC – … « Depuis son entrée en fonction en 2013, le Président iranien Hassan Rohani n’a pas tenu ses promesses d’améliorer la situation dans laquelle se trouvent les communautés religieuses minoritaires », a déclaré le président de l’USCIRF, Katrina Lantos Swett.
« En fait, le gouvernement iranien a emprisonné plus de 350 personnes, dont 150 musulmans sunnites, 100 baha’is, 90 chrétiens, et au moins une douzaine de musulmans soufis, à cause de leurs croyances. Le nombre de chrétiens emprisonnés a presque doublé au cours de l’année écoulée. Les Etats-Unis et la communauté internationale devraient appeler à la libération de tous les prisonniers d’opinion en Iran, y compris : Saeed Abedini, un pasteur chrétien et citoyen américain ; l’Ayatollah Mohammed Kazemeini Boroujerdi, un clerc chiite ; et Mahvash Sabet, un leader baha’i détenu depuis 2008. Ces personnes courageuses, parmi beaucoup d’autres, souffrent uniquement pour avoir exercé leur droit fondamental à la liberté de conscience ou de croyance ».
Le récent rapport du Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, Ahmed Shaheed, a conclu que la situation des droits de l’homme, y compris la liberté religieuse, s’est détériorée depuis la prise de fonction du Président Rouhani.
Depuis 1999, l’USCIRF a recommandé et le Département d’Etat a désigné l’Iran comme un « pays particulièrement préoccupant » (CPC) conformément à la loi de 1998 sur la liberté religieuse internationale (IRFA) pour les violations systématiques, actuelles et flagrantes de la liberté religieuse par le gouvernement iranien.
Source : USCIRF