CSDHI - A la veille des célébrations du Nouvel An iranien (21 mars), les Forces de sécurité de l'Etat (FSE) ont intensifié sous divers prétextes la répression des mouvements sociaux et des révoltes. Hier, un média officiel a rapporté que des femmes avaient été arrêtées sous prétexte qu'elles étaient "mal-voilées".
Jeudi, le chef des patrouilles de police, le général Hamid-Reza Hachemi a déclaré dans le journal Etemad-Meli : "les infractions aux codes éthiques et islamiques comme être mal voilées dans ou hors d'un véhicule et montrer des parties de son corps avec des tatouages sont interdites. Il s'agit d'infractions flagrantes et les patrouilles de police ont l'ordre de sévir".
De telles menaces interviennent après des milliers d'arrestations durant le festival du feu à travers le pays.
Ces derniers jours, des dizaines d'enseignants qui avaient participé à une vaste manifestation devant le parlement du régime la semaine dernière, ont aussi été arrêtés.
Le régime redoute l'escalade des troubles sociaux à la veille du Nouvel An et c'est pourquoi il a intensifié ses mesures répressives contre la population.