CSDHI – Hier, le monde entier célébrait en silence, souvent, ou plus bruyamment, la journée mondiale des droits des femmes. En Iran elle était interdite. Où sont les avancées des droits, du respect, de la reconnaissance et de la légitimité d’être une femme en 2016, quand dans un pays comme l’Iran, la Constitution fait d’elle un sous-être et que toutes les violences à son égard sont légaisées ?
L’Occident, bien qu’ayant encore des efforts à accomplir, a donné aux femmes des droits dont sont privées complètement certaines autres qui vivent de l’autre côté de la mer rouge, du Golfe persique et de l’océan indien. Que sont devenues ces femmes, en 2016 ?
Souvent humiliées, privées de leurs droits les plus fondamentaux (les Nations unies se sont prononcées à cet égard), assassinées, emprisonnées, battues, violées, lapidées, vitriolées, c’est la triste et insupportable réalité de leur vie en 2016, en Iran, et dans d’autres pays où règnent la dictature des Hommes et de la religion. Dans un silence international de mort….
Pourtant, chaque année on célèbre cette « fameuse » journée de la femme, pour notre conscience collective ? Par espoir qu’un jour, les choses s’arrangeront pour ces victimes de la violence des hommes ? Car n’oublions jamais, que les protagonistes de la violence et du déni des droits humains, ce sont les hommes… qui pour asseoir leur pouvoir ou justifier leur violence, invoquent leur dieu… mais quel dieu ?